samedi, 16 septembre 2006
Panorama, 14 juillet
Trois panneaux.
Trépanées
les traces de dents du vent
dans le soleil de la pierre.
Trop peiné
d'aller sous le porche voir
cet à-pic où je me jette.
Et avec ses deux hommes célèbres, la curiosité de Lodève c'est son panorama, sur lequel s'est greffé le musée. Le mot Panorama est récent, il ne date que du dix-neuvième siècle. venus trop tard, en même temps que la photographie qui allait les rendre inutiles sitôt que construits.
(François Bon. C'était toute une vie. Lagrasse : Verdier, 1995, p. 25)
Voilà. J'avais choisi une photographie dans mes dossiers, écrit un poème très bref, tiqué une fois encore sur le mot panorama, puis, un point de migraine à la nuque, m'étais assis dans le fauteuil le plus proche de la porte-fenêtre qui donne sur le jardin pour commencer la lecture de ce livre de François Bon.
............ Mais ce panorama, où l'on se rend depuis la rue de la Justice (ou rue Porte Mousty), n'est pas à Lodève............ Faut-il photographier tous les panoramas de toutes les villes de France, ou imaginer tous les écriteaux de fer qui en indiquent la direction, ou seulement rester assis dans son fauteuil et surtout résister à l'envie furieuse de tapoter sur le clavier ? ......................... Autre chose, pourtant : François Bon évoque, à la page 24, un sculpteur célèbre de Lodève, auteur d'un monument aux morts assez atypique. Hier, je lisais un petit livre de Pierre Bergounioux, où le monument aux morts de Brive est longuement décrit, et, si je n'en ai pas trouvé de photographie sur la Toile, j'aurais pu le voir cet été, puisque j'étais à Brive le 9 juillet, et pis même, la photographie reproduite ci-dessus de la triple plaque a été prise dans une ville fort proche de Brive. ......................... Faut-il devenir fou ?
20:30 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (0)
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