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vendredi, 20 mars 2020

227–Beloica–Accordéon

 

Les tombeaux sont placés aux frontières des deux mondes, dans la Bartonie, à la limite de la Sudavie, près d'un lac d'où sort la rivière d'Angerap. Dans un suprême effort les régiments éloignés pourraient donc mettre sur pied une armée de 100000 hommes, à la lisière de la Picardie et de l'Île-de-France, contrée bâtarde où le langage est sans accentuation. Aux bords de l'humaine nature demeurant j'étais mûr pour le trépas, et, par une route de dangers, ma faiblesse me menait aux frontières du monde et de la Cimmérie. Accord.

 

17:42 Publié dans Droit de cité, lactations : déSastre, Xénides | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 04 mars 2020

169–Krupa&Nagy–Hautbois&Guitare

 

Le dernier texte, le 168, me frustre. J’apprends en cherchant à composer, dans un laps de temps limité, un texte d’une certaine longueur, que des passages plats sont indispensables, pour aller de l’avant et ne pas toujours s’égarer. Je n’avais jamais à proprement parler composé, en prose.

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14:37 Publié dans lactations : déSastre, Self-Be/Portrayal, Xénides | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 30 janvier 2020

69–Strokovskyi–Accordéon

 

    Temps passe en eau qui tombe. En trombe. Combien de phrases formées autour de la paronomase. Pourtant c’est la mélancolie qui triomphe en douceur dans l’étirement mélodieux et poignant, souffle coupé. En toile de fond, ce jeudi de pluie, à égrener bêtement des considérations sur la météo.

 

08:39 Publié dans lactations : déSastre, Xénides | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 21 janvier 2020

38–Zahharenkova–Piano

 

    La phrase parfaite, de sept mots et 48 signes, avait ouvert le bal, avant qu’on ne s’aperçoive qu’il manquait, pour fermer le ban, précisément 48 signes. Kabbalistes ou soufis y verraient le sceau de la perfection divine. — J’y vois juste le hasard qui pour une fois fait bien les choses, ne m’obligeant pas à trimer, au sens anglais du mot.

 

16:35 Publié dans Fièvre de nombres, lactations : déSastre, Xénides | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 19 janvier 2020

27–Åberg–Clavecin

 

     Le monstre exulte pour nous en-dehors de nous. Le monstre exulte par nous au-dedans de nous. Le monstre vous insulte en-dehors de moi. Le monstre exalte rien au-dedans de rien. Le monstre adulte est au-delà de ça. Le monstre existe par ça, mais de çà de là. Le monstre inculte exulte autant qu’il m’insulte, çà et là. Le monstre ausculte en tant qu’il se constitue, s’exalte de ce qui le fait exulter. Le monstre nous exalte au temps où il exulte en existant pour et par nous, au-dedans de nous mais pas en dehors. Dix monstres !

 

Texte généré à partir du 27.

14:41 Publié dans lactations : déSastre, Unissons, Xénides | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 19 décembre 2016

Herbes

les narghilés de cristal qui chantent en bouillonnant

et qui promènent sur l'herbe

verte leur long tuyau souple comme un serpent

 

il se jeta sur les légumes, les fruits

et les herbages,

et se comporta comme un

légumiste ou un pythagoricien

 

Le jeune Dandolo

l'éblouissait de son esprit, et lui

imposait son amitié superbe

avec l'autorité d'un ho

mme qui a toujours réussi

 

ses pieds couraient

plus lestement dans les herbes

desséchées

 

Quand le petit Gomez vient jouer au jardin,

il me semble que je vois

marcher votre sourire dans l'herbe

sa tête superbe

de joie semblait monter jusqu'au lustre

 

et il fit tout le chemin pieds nus,

dans les cailloux et dans les herbes

coupantes, dans les buissons qui

ensanglantaient chacun

de ses pas

27.XI.2013.

18:27 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 21 juin 2011

Martres

    Dans le dojo, parmi les rebuts, les flingues ploient par hasard, et l’eau brillante nous éteint. Une farcissure de nus s’exténue comme à la parure. Tu n’avais pas de soucis, chère naïade, quand je t’ai revue, et tu étais très belle, comme un sanglot de parade. Je m’attèle à l’un des crayonnages, et je salue sans chercher de guide. Mes huées se plissent dans les nudités, et je ne te vole plus.

 

Un nouveau sous-genre de Xénides :

18:00 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 18 mai 2007

Béats

    Ce fer est de la glaire

c'est comme la suie de la montre et l'air de la croix.

Il lave la tonte, les étoles taisent

une autre glèbe, l'air et le four de Dieu

qui moquent l'ennui :

nuire.

[Verdier 2002.23]

08:49 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, écriture

mardi, 27 mars 2007

L'arbre Congo

    Les herbes vrombissent dans le sang discret de Juan-les-Pins, consolées de l'adversité malgré l'envers d'un sprint tant raté. Leur paillage se froisse d'un plissement venteux, mutique. Les premières herbes de fronde devaient bruisser de la même moisson.

20:40 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture

dimanche, 25 mars 2007

Piste cyclable

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    Je lavais pendant qu'il m'avait su, ce vaisseau. Il a une rue transversale, même vent sous-argenté, il sait si vous avez des regards sur vous. Quand vous tintez devant lui, c'est peut-être si vous étiez entre les portiques qu'ils mettent dans les aéroports, sauf que lui, ça vous tient dans la gomme.

04:45 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Photographie, écriture

mardi, 23 janvier 2007

Blanc neige, ii

    Mots aimantés aux cimes

il est trop tard pour soudoyer vos pores

aux cinq sangs pleins si saouls de n'être pas sains

nos âmes mincies.

 

L'appeau ? La peau, peau-pierre.

 

Aimez-vous la poussière des pains ?

21:05 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Poésie

lundi, 25 décembre 2006

Long arroi. D'aimer.

    Long arroi. D'aimer.

Revient de jeu commencé et... que romance aussi tue leurs hauts peignes, Oise à se mettre à cran.

S'arrêter.

                                                                         Absence d'abandon, jours roux, efforts pour s'attacher, ou pour croupir sac sur la craie, pour se détruire, dorant ces hères peu mis. Aucun respect pour la Bible en sang du Golgotha. 

10:55 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Littérature, écriture

vendredi, 03 novembre 2006

Doux rêvant d'automne

    Y a des troncs qui se fendent

Y a des fronts qui se tendent

Et toi ta barque crisse

Tu geins sous ton fardeau

Tes seins sont des aimants

Tu ris de l'âme qui rêve

08:18 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie

lundi, 16 octobre 2006

Terroirs #1010

    Terroirs         les mères mettent

À cajoler toujours

 

Jamais         le coeur ne vaut

Pour t'essuyer, allez.

[Carnac, 172]

10:20 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie

dimanche, 15 octobre 2006

Dans toutes les fins

    Dans toutes les fins

Gronde la rumeur

Mot qui perroquet

Que tenir endort

 

Tous les trains me minent

Mystère de la moire

Trente de ces hosties

 

[Sphère, 56]

21:41 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie

mardi, 03 octobre 2006

Platine de poudrière

    Sur la vielle chue du mort, il n'y avait pluies que pelées, un rectangle d'escarpins Sallamembla. Du riz sans chant et grumeleux sur le banc, une platine de poudrière...

 

... Mécanique, p. 9.

17:55 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie

samedi, 16 septembre 2006

Toute une vie

    ..................... au calvaire raciné par la plaie / qu'il avait trouée dans le foin de blanches / où on quête feuilles fastes et bières chassées / près d'Arreau binées .......................

 

21:55 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 13 septembre 2006

Larmes de l'onde

    Amarré passe un remords de pommier

grille mordu dans la gaze du sort :

L'île mouillée, douleur du seul œil, dort.

L'Adour reluit

imberbes sables déchirants

tourbes des signes impeccablement blancs ...

... et l'on étend glauque et ardent

leurs joncs savants.

09:55 Publié dans Xénides | Lien permanent | Commentaires (5)