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dimanche, 18 novembre 2007

Lew Welch, quite a rare bit

    Plongé une bonne partie dans l’après-midi dans les poèmes et les textes théoriques – hilarants – du poète américain Lew Welch, je continue de déplorer, sottement, sans aucune robustesse d’âme, la mollesse de mon indolence, l’étendue vasouillarde de ma paresse, et en cela la friche de mes traductions. Depuis septembre 2006, j’aurais dû, même sans contrat, traduire au moins un roman et un recueil de poèmes, ne serait-ce que pour moi. C’est lamentable de ne travailler qu’à la trique, ou, du moins, à l’éperon. Au moins, la grande fraîcheur des poèmes a-t-elle contribué à contrecarrer la noirceur de mes atermoiements. Il y a là des sauvageries de rythme, des pépites, une vraie pâte linguistique longuement travaillée, qui redonne vigueur au lecteur. De là – pour mon gouvernail – à me redonner du tonus créatif, c’est une autre affaire. (C’est ridicule, ce billet : on dirait que je cherche à pasticher Landolfi. Pas du tout.)

J’ai tout de même noté, dans les essais, quelques collusions intéressantes avec mes travaux actuels.

Et aussi – en amont, lire Welch m’a incité à ouvrir de nouveau Spicer, ce que je n’avais pas fait depuis ma traduction – inédite et même perdue, je crois – de son Graal. En aval, il me pousse à découvrir enfin Snyder et Corso, et aussi Whalen, dont je n’avais jamais entendu parler.

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