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mardi, 11 octobre 2011

Le Touï des tépuis

    (Puise.)

 

Le nom commun donné aux oiseaux des genres Nannopsittaca, Touit, Brotogeris, Bolborhynchus et Forpus, en anglais, est Parrotlet (petit perroquet, perroquillon, perroquaillou, etc.) ; en français, s’impose, étrange, le mot touï, dont on ne sait si on doit le prononcer en une syllabe ou faire la diérèse – et si on fait la diérèse, comment diable ? to-hui ? tou-hi ?

Les cinq genres cités ci-dessus sont représentés respectivement par 2, 8, 8, 5 et 7 espèces. Le Touï des tépuis appartient au genre le plus restreint, Nannopsittaca. Si vous tenez à ce que je discoure de manière plus abstruse encore, je peux vous livrer, à propos du Touï des tépuis, un secret bien gardé : Des filoplumes jaunes constituent ses cercles oculaires.

Sur une planche de 1883, Johannes Gerardus Keulemans l’a représenté aux côtés d’un Troglodyte flûtiste. L’oiseau brun a l’air d’épouiller l’oiseau vert émeraude au niveau des rectrices. (Bien sûr, vous connaissez Keulemans. Il est l’auteur de la planche la plus célèbre représentant l’espèce éteinte du Grand pingouin. La dernière fois que je l’ai vue, c’était en préparant un cours sur The Good Soldier. Ford Madox Ford appelait ce roman son « œuf de grand pingouin », my great auk’s egg, afin d’en souligner la bizarrerie, ou peut-être l’exploit narratif.)

―― Il me semble écrire un des textes les plus pénibles de mon œuvre, mon œuvre de grand pingouin. Ce n’est pas peu dire.

Stupidités douteuses.

Duetto de députés.

Studieuse petiote.

Idiotes séduites.

Toupets désuets.

Suédois dépités.

Sieste oiseuse.

 

(Ce n’est pas peu dire. Epuise.)

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