jeudi, 06 février 2020
92–Reniero[1]–Orgue
triomphalementmajestueusement
en 1 seul mot il en est ainsi
des poètes inventif·ves qui u
sent même d’ l’écriture inclu
sive dans leurs poèmes carrés
comment s’étonner que rien ne
tourne rond avec de pareilles
escogriffes, qu’iels (elles o
u ils) se mettent à féminiser
les mots masculins (de vos de
uils iels s’en battent l’œil)
seulement car ça finit par gr
iffes ! escogriffes cependant
est un substantif masculin co
mme violoncelle et comme esco
griffe (on tourne en rond par
le pré carré), donc elles+ils
ou iels n’en font à leur tête
aligner total wtf signes épar
s inventer des pluriels (œils
(de perdrix, c’est possible))
et fomentent cimentent des ad
verbes comme ça peut les adje
ctifs, les verbes (fais ton d
euil de telles catégories) et
que sortait-on, de ce ferment
où les phrases s’entreferment
ladverbe issu du fomentciment
triomphalementmajestueusement
[1] Vu la difficulté qu’il y a à composer ces poèmes carrés, ici de 29 vers de 29 signes, il a fallu plusieurs écoutes, évidemment, de la sonate K92. On doit à la vérité de dire que la version, aussi pour orgue, de José Carlos Araujo, proposée automatiquement par YouTube dans la foulée de celle de Nicola Reniero, a été écoutée autant de fois que celle qui donne son titre au poème. Le premier vers a été donné par les premières mesures d’orgue : l’orgue a toujours quelque chose de majestueux, voire de triomphal. Tout le poème a dérivé de là, comme on le voit.
09:57 Publié dans lactations : déSastre, MUS | Lien permanent | Commentaires (0)
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