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mercredi, 12 février 2020

108–Zanzu–Clavecin

 

    Ce n’est pas moi qui force la langue. C’est mon texte qui me force.

Ne pas oublier : forcer comme euphémisme de violer. D’où le très contemporain forceur, qui ne se disait pas quand j’étais jeune (je suis vieux).

Un texte qui ne force pas, qui n’use pas d’une certaine violence, c’est l’eau tiède ça ne m’intéresse pas ; cependant prendre garde à l’usage de la violence, de quelle violence. Quand un préfet évoque des individus radicalisés qui forcent un barrage, c’est un usage orwellien de la langue, qui fait violence à la vérité.

En pleine insurrection de tout (c’est-à-dire que tout est en saillie, tout s’insurge, tout jaillit en geyser subit) il est difficile de savoir qui force quoi, et surtout qui s’y trouve motivé, qui assujettit et qui subit.

Pour le moment se contenter de noter que l’irruption du renard a fait bifurquer le texte.

 

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