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dimanche, 19 février 2023

Baal design, 1.13.

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    W. se rend chez Giacinto. En arrivant dans cette très modeste demeure (une seule pièce), il trouve Agnes au chevet du jeune garçon ; toute la scène est écrite de façon picturale (selon ce que Liliane Louvel a nommé « l’effet tableau »). Outre la grande douceur et la prévenance de « la signora Agnese » pour le garçon blessé, le regard masculin – et/ou bourgeois – se donne libre cours dans la formule générale expliquant la beauté défraîchie de la mère de Giacinto : No women lose their beauty so soon as the Romans: the relentless climate parches as rapidly as it matures (p. 47). Je suis prêt à parier qu’on trouve ce genre de justification climatique dans d’autres textes du 19e siècle au sujet des paysannes ou des ouvrières… Ce qui est sans pitié, ce n’est pas le climat : c’est le capitalisme.

De même, le § se poursuit avec ce qui semble être une justification de la violence des hommes contre les femmes, même si l’exclamation de la mère de Giacinto (elle n’a pas de nom…) laisse planer une – très éventuelle, très discutable – ambivalence.

 

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