vendredi, 05 mai 2006
Vignettes du vendredi, 4
Dans le Monde d'hier daté d'aujourd'hui (je ne m'y ferai jamais), et que je lus en un peu plus d'une heure hier soir dans le train qui me ramenait à Tours, il y avait un entretien très intéressant avec Gore Vidal, dont je n'ai jamais lu la moindre ligne *, et qui me donne envie de mieux connaître son style et son approche assez personnelle, apparemment, des questions du réalisme et de la forme narrative.
* Dictionnaire des idées reçues, suite.
MuMM - N'en a jamais lu un traître mot.
16:25 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
lui n'est pas rangé des bagnoles, il croit même qu'elles vont précipiter notre chute ! j'ai lu ça dans l'obs, c'est plutôt drôle.
Écrit par : paul | vendredi, 05 mai 2006
j'a trompé j'ai lu ça de Vonnegut dans cette revue, peux-tu effacer ces commentaires ? je vois déjà le truc, ça ne sera pas effacé mais voyez donc ce qui peut arriver !
Écrit par : paul | vendredi, 05 mai 2006
Mais c'est très bien de confondre Vidal et Vonnegut...! Ainsi fonctionne l'écriture... Tu mériterais de publier une note dans la catégorie "Unissons".
Écrit par : MuMM | vendredi, 05 mai 2006
c'est plutôt que je n'ai pas beaucoup de lectures !
Écrit par : banco | vendredi, 05 mai 2006
Je me souviens que, dans le film de Fellini "Roma", l'on voit Gore Vidal attablé à la terrasse d'un café romain et qu'il répond à un journaliste qui lui demande pourquoi il a choisi de s'installer à Rome : "Mais c'est l'endroit idéal pour attendre la fin du monde !"
Écrit par : Stéphane | vendredi, 05 mai 2006
Ah tiens, est-ce possible ? Je n'ai aucun souvenir de cela, sans doute parce que je n'ai pas identifié GV (s'il n'est pas mentionné explicitement) ou parce que je n'avais aucune espèce d'intérêt pour son oeuvre (si son identité est explicite)... Merci de cela...
Écrit par : MuMM | vendredi, 05 mai 2006
Lire le Monde en un peu plus d'une heure, c'est une performance !!
Écrit par : Simon | vendredi, 05 mai 2006
Ah, mais je choisis et je trie...
Écrit par : MuMM | vendredi, 05 mai 2006
Je retombe sur ce billet plus de cinq ans plus tard, et ça me fait sourire : non seulement je n'ai pas vraiment lu Gore Vidal depuis, mais j'ai pris son (absence de) style en absolue détestation. Il se trouve que, moins d'un mois après l'écriture de ce billet, un nouveau collègue (professeur) a été recruté, et que, alors responsable de L3, je fus chargé de lui proposer un cours de littérature (alors qu'il était civilisationniste, passons sur ce passe-droit dont le détail n'est pas ici intéressant).
Le collègue en question mit au programme le roman de Gore Vidal, Myra Breckinridge (ou Beckinbridge, je ne sais jamais), dont, par curiosité, l'été suivant, chez mes parents dans la bibliothèque desquels j'avais trouvé le roman en question, je tentai de lire les premiers chapitres. Cela fait partie des rares fois, je crois, où j'ai arrêté de lire un livre en me retenant même de le balancer violemment contre un mur pour épancher mon mépris souverain de sa nullité.
Écrit par : MuMM | samedi, 11 juin 2011
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