Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 22 juin 2006

Ride judicieuse

    Ce roman, dont j’ai lu quarante pages jeudi et cinquante vendredi, est admirablement construit : la 1ère partie comporte vingt-trois chapitres, dont les premiers sont fort brefs ; la 2ème et la 3ème en comptent dix-neuf respectivement. Ce qui porte le tout à 61 chapitres, soit une grande harmonie dans la combinaison des nombres premiers, sans sacrifier pour autant à la symétrie. Cette légère dissymétrie – belle d’être justement si fine – correspond bien au balancement subtil entre les deux notions qui donnent son titre au roman, et à la structure narrative, torve juste ce qu’il faut.

Peut-on imaginer un roman composé de 53 chapitres selon un équilibre semblable (17, 17, 19, par exemple), ou de 43 chapitres (17, 13, 13), ou, pour étendre de tels principes structurels, de 61 chapitres distribués différemment (11, 13, 13, 11, 13) ?

Les commentaires sont fermés.