jeudi, 22 juin 2006
Newton hausse le ton
Tomber de haut. Se raser pendant le troisième mouvement de la Sonate n° 9 KV 311. Monter hardi la garde. Sur toutes les photos, maintenant, s’impose un double menton. Finir par se voir comme un personnage tiré d’un roman de Dickens. Avoir des arguments en béton. Mettons de côté nos querelles. Manquent les rouflaquettes, qui donnent son nom à une célèbre pâtée pour chats. Mettons à point nos kyrielles. Le chinchilla grignote ses raisins secs. De Kaprekar il n’est plus question. Je fais le tour du quartier, avec ses maisons toutes semblables. Ignoriez-vous que kyrielle rimait avec raisin sec ? Par quel détour, n’assone ni n’assomme. Qu’en dit Émile ? S’en fout la mort. L’horizon s’assombrit, car dans le bassin je tourne en rond, à chercher ce que signifient les mots branchie ou grignelle, depuis longtemps disparus de mon vocabulaire. Je ne suis pas de vos zoïles. Les animaux (seraient-ce des gazelles ?) courent, gambadent, en un singulier collectif. Menton et joues glabres, that’s nice.
15:16 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Entre Menton et Juan-les-Pins, le paysage est fort joli, surtout pour les bouffeurs de lion...
Écrit par : joye | jeudi, 22 juin 2006
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