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lundi, 26 juin 2006

Tisane à la réglisse

Soucieux de vous éblouir de mettre à profit ces carnets pour coucher par écrit certaines réflexions qui me viennent en lisant, écrivant, je voulais, ce soir, parler du personnage de Vladimir Horowitz dans un roman de l'Argentin César Aira, de la poésie de Rilke, dans laquelle je m'absorbe chaque soir en regardant le foot (non, ça, il ne faut vraiment pas l'avouer), ou noter quelques points de traduction, et, trop fourbu, je me retrouve à écrire le distique suivant :

Tisane à la réglisse

au pays des merveilles

22:05 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (1)

Rouges / anguilles de la nuit

    Rouges

Anguilles de la nuit,

Irisées sous la lune grise,

Nommer vos glissandi

Est une tâche acide, ardente.

Rappelez-vous vos rêveries.

 

Rouges

Il me plaît de les nommer :

Les folles anguilles, les marteaux de

Kühn dans la nuit

Enténébrée.

 

21:20 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)

26 juin 1759

    La flotte anglaise composée de 125 vaisseaux, 152 embarcations et portant 27000 soldats et marins remonta le Saint-Laurent et atteignit l'île d'Orléans le 26 juin 1759.

20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (2)

# 2

    Creuse amèrement rigoles, dunes abondantes, déserts, ravins asséchés - brûlures.

17:59 Publié dans Cardadrab | Lien permanent | Commentaires (0)

En traduisant Links...

    Traduisant, je bute sur la phrase suivante :

Nor did he like Af-Laawe's lip.

 

Il s'agit ici, non de la lèvre, mais de l'expression figurée, qui signifie "culot". Have the lip to do something : avoir le culot, le front de faire quelque chose. Mais je suis gêné aux entournures, car j'aimerais garder la notation de physionomie. Alors je traduis, dans un premier temps :

Il n'aimait pas non plus la moue d'Af-Laawe.

 

Au début du chapitre suivant, l'expression revient, sous une forme légèrement différente. Soudain, je suis tenté de traduire cette lèvre métaphorique par le beau mot français de morgue (au sens de "suffisance"). Ce qui donne :

Il n’aimait pas non plus la morgue d’Af-Laawe.

 

Or, une fois le changement effectué dans les deux phrases, je réalise que la scène se passe dans un cimetière, et que ce personnage douteux, plein de duplicité (comme presque tous les personnages de Nuruddin Farah qui sont affectés d'un nom double), est à la tête... d'une entreprise de pompes funèbres ! Il est plein de morgue, assurément...

 

Mieux, encore. Au début du chapitre 23, qui se termine par la scène du cimetière, j'avais traduit, dans une comparaison difficile à rendre, l'anglais morgue par le français caveau :

Jeebleh thanked him and pushed away the omelette, which was cold as a morgue.

Jeebleh le remercia et repoussa son assiette, où la tortilla gisait, froide comme un caveau.

 

Je ne suis pas très sûr, d'ailleurs, d'être satisfait de cette traduction, pour un certain nombre de raisons. Mais ce qui est sûr, c'est que, maintenant que j'ai fait le choix d'un terme amphibologique en français pour traduire la métaphore lip, je ne reviendrai pas sur ce caveau.

(...)

16:15 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (4)

Une minute

    Seulement après avoir vaqué à diverses tâches administratives, universitaires ou même ménagères, puis-je m’atteler, ce matin, tard, à la traduction en cours, dont je voudrais avoir achevé le premier jet dans douze journées.                 Dans la cocotte-minute cuit le chou-fleur.

11:35 Publié dans ABC*ACB | Lien permanent | Commentaires (0)

2, place de l'Eperon (Dizain)

medium_Roche_Posay_9.JPG
Oh sur ce différend rocheux
Où la pierraille nous sépare
Et où la part du feu ferraille
Un émoi toujours déposé
Au pied du suzerain, n'osez
Jà guerroyer vaille que vaille
Contre ce qui ne se compare
Et ne saurait plaire aux grincheux
De Tours ou d'Azay-le-Ferron :
Ce 2, place de l'Eperon.

09:30 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (1)

# 1

    Ces anges rêvèrent, des années, de rivières, artères blanches.

06:20 Publié dans Cardadrab | Lien permanent | Commentaires (3)