Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2006-03-08 | Page d'accueil | 2006-03-10 »

jeudi, 09 mars 2006

Le facteur farceur a piégé ma boîte aux lettres, etc.

medium_hpim1251.jpg
    Rue Paul-Louis Courier, 30 janvier 2006.

21:00 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (0)

4

    Mer démontée sous le vent

la rue Traversière

se vêt de tempête

 

Comme le rêve s'endort

contre la paroi bleutée

18:50 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)

9 mars 1708

    Jeanne Louise Louettière mourut le 9 mars 1708, ainsi que le confirme le site répertoriant les actes de la commune de Faye d'Anjou.

17:40 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Jeudi d'achats

    Acheté le disque d’hommage à Annegarn (Le grand dîner), dont je reparlerai, aussi un récital de Felicity Lott autour de poèmes de Baudelaire ; le dernier Waberi (Aux Etats-Unis d’Afrique), Et le ciel a oublié de pleuvoir de Mbarek Ould Beyrouk, et Nubian Indigo de Jamal Mahjoub, qui paraît en traduction française chez Actes Sud avant même sa sortie dans l’original anglais, outre un Brétecher parvenu postalement, et Zoo, le tout récent Darrieussecq choisi par ma compagne.

 

17:08 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

Prophétisant la critique génétique

    Est-ce de l’afféterie, ou un réel souci, complexe et bien fondé ? Les deux, mon commandant : je pencherais pour cette réponse hybride.

« Que si cela vous amuse – bien que mon œuvre n’en vaille guère la peine ! – de voir la figure de mon travail progressif, je ne demande pas mieux, une fois que vous connaîtrez le livre imprimé, de vous communiquer les épreuves. Mais après, je vous en prie, pas avant. » (M. Proust. Lettre à André Gide, 20 janvier 1918.)

Chemin faisant, j’ajouterai aussi ceci, à propos du parti pris assez outré et ridicule de Pierre Assouline, dans sa préface à la correspondance des deux écrivains : pourquoi ne note-t-il pas que, si l’on a conservé les lettres de Proust, c’est que ce dernier ne gardait pas celles de Gide ? Un peu curieux, si on confronte ce fait avec les témoignages de haute admiration et d’extase littéraire que Proust ne cesse d’aligner dans ses lettres. Ne doit-on pas reconnaître à Gide le mérite d’avoir reconnu son erreur initiale à l’égard de La Recherche et d’avoir, lui, gardé précieusement les lettres de Proust ? Ne peut-on aussi souligner les défauts de caractère de Proust, tels qu’ils transparaissent dans ces lettres ? Tous deux sont humains, voilà tout ; géniaux écrivains, et fantastiquement ordinaires dans leurs accrocs, défauts humains trop humains.

Tant qu’à diluer quelque peu l’intérêt de la fort belle citation proustienne ci-dessus dans la mélasse de mes phrases, poursuivons. Avouerai-je sans honte que la dernière, fort courte phrase nominale, me rappelle deux vers d’une chanson de Brel ? Je l’avoue, mais non sans honte : il faut aussi se confronter à sa propre bêtise, et à la honte qui en naît.

11:35 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)

Dom Gigadas

    Jeudi dernier. 17 h *

Il y a certainement un ouvrage de Balzac qui – sans doute en raison de son inappartenance à La Comédie humaine – n’envahit pas, c’est le moins qu’on puisse dire, la grande Toile, et ce roman se nomme Dom Gigadas, que je viens d’acheter au bouquiniste de la Rue Nationale, pour six euros, dans une édition que même les sites de bibliophilie semblent ignorer (Aubanel, 1958), ne retenant que l’édition des Œuvres de jeunesse où ce titre se trouve accompagné d’autres textes écrits par le cher Honoré entre 1825 et 1829 (et qui sont, paraît-il, bien falots (mais nous verrons)).


* J’avais interrompu ce petit billet pour recevoir une étudiante, et l’avais oublié dans l’ordinateur du bureau, où je viens de le retrouver, la « page » ouverte à l’écran, après une semaine de veille, ce qui montre que l’ordinateur est resté intouché, symptôme des troubles que connaît l’université en ce moment.
J’ajoute que je n’ai toujours pas ouvert le livre en question, ouvrage aux pages non coupées, que je nommerais flambant neuf si, sans qu’il n’ait jamais été lu ni feuilleté, les pages n’en avaient pas irrémédiablement jauni. Entre-temps, j’ai presque fini la lecture de Béatrix, qui est un texte remarquable, une étude d’une grande beauté, aux involutions, aux efflorescences splendides.

09:15 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0)

F

    On me gifle à perdre haleine ; j'ai toujours vécu dans cette commune isolée, Villebon-sur-Yvette ; un ivrogne comme moi, on n'en fait plus.

(Où je me rêve en pochtron de bourgade, ce qui n'est pas de demain la veille.)

07:15 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (0)