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mercredi, 08 mars 2006

Parois

    De Proust à Gide :

"Et sans doute je ne crois pas qu'il en soit du monde de l'intelligence comme celui des triangles, et qu'un même angle ou côté de deux esprits suffit pour qu'ils soient non pas même égaux mais semblables. Mais je crois pouvoir trouver quelquefois certaines consolations, et peut-être la possibilité de relations amicales qu'il me serait fort doux d'entretenir avec vous." (Repris dans P. Assouline, éd. Autour de 'La Recherche'. Lettres. Complexe, 1988, pp. 63-4)

La préface de Pierre Assouline est d'une mesquinerie totale, et d'un parti pris presque honteusement patent en faveur de Proust, et contre Gide... comme si c'était là le problème... J'ai l'impression qu'Assouline, dont je connais peu le travail, fait partie de ces critiques qui s'intéressent plus aux rognures d'ongles et aux petites dissensions revuistes qu'aux véritables problèmes de littérature et d'art.

 

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    8 mars 1794. (De Madame de Staël)

"Ah ! viens, viens, ne crains aucun reproche. Parois et tout est effacé. Qu'importe les tourments de l'enfer à qui rentre dans le ciel ? "

(Lettres à Narbonne. Gallimard, 1960, p. 386)

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