mardi, 07 avril 2020
Mein Brüderchen hab ich erschlagen ::: Ô, mon pauvre frangin…
Mein Brüderchen hab ich erschlagen (Johanna Wolff)
Ô, mon pauvre frangin… (trad. G. Cingal)
Mein Brüderchen hab ich erschlagen,
Ô, mon pauvre frangin, je l’ai assassiné,
das war wohl schlimmer Dank.
action de grâces funeste.
Nun höre ichs wimmern und klagen,
Maintenant je l’entends gémir, se lamenter
wie Totengesang.
comme une oraison funèbre.
Meine Laute höre ich beben
Mon luth, je l’entends frissonner
mit irrem Kling und Klang,
et le son qui en sort est de pure folie,
geisternde Lieder umschweben
les voix des spectres font tourner
mich jahrelang.
virer mon moi à l’infini.
Die Laute, die mußte sterben,
Il fallait bien que meure ce luth, certes,
sie wußt von uns beiden zu viel.
car il en savait trop sur lui et moi.
Mag ich nun selber verderben -
Comme j’aimerais courir à ma perte :
kein Weg - kein Ziel!
pas d’issue, pas de voie !
11:43 Publié dans Johanna Wolff | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.