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lundi, 06 avril 2020

296–Popovskaja–Clavecin

 

    Depuis le début de la crise sanitaire je me demande souvent comment Nathalie Quintane formule les choses. Elle, et Nuruddin Farah. Lui, et Dominique Meens. Il y a d’autres écrivain·es, bien sûr, mais certain·es, je les suis sur réseaux sociaux donc j’ai pu voir parfois quelles étaient leurs réactions récentes.

On parle beaucoup du monde d’après, ce qui est une idiotie. Le monde d’après est déjà le monde d’hier. Il n’y a qu’un monde en continu, qu’une temporalité au fond, tout en rebrousse-poil et de main morte. C’est à cause du monde d’hier qu’on en est aujourd’hui à bégayer un monde d’après.

Écouter historiens et philosophes, mais plus encore les écrivains. Ainsi, je me demande souvent ce que pourrait écrire aujourd’hui, et donc demain, Nathalie Quintane. Elle, et Nuruddin Farah. Nuruddin Farah, certes, mais aussi Dominique Meens.

 

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