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mercredi, 01 février 2023

Baal design, 1.6.

    Le garçon et la dame – moins jeune que de prime abord (not pretty, and not very young, p. 15) – échangent le rameau et un bouquet de fleurs, à l’exception d’un lys qu’Agnes garde par devers elle avant de s’éloigner. Rentré chez lui, W. interprète ainsi l’effet produit par cette apparition : « Purity and fortitude ! »

Fortitude, qu’on peut traduire par grandeur d’âme ou force morale.

C’est le dernier §, bref, de ce premier chapitre. Au cas où son/sa lecteurice serait un peu bête, Blagden insiste sur le fait que tout ceci se déroule aux pieds de l’église consacrée à sainte Agnès, vierge et martyre.

 

Montaigne II 11.JPGRetour à « fortitude ». ––– Dans le dogme catholique il s’agit de la troisième vertu cardinale, aussi glosée comme « détermination à être heureuxse ». Et dans ce sens, on le trouve tel quel, calqué du latin, dans plusieurs textes de langue française (ainsi dans les Essais de Montaigne, édition de Bordeaux – p. ex. tome II, page 209, et encore est-ce en marge dans un long ajout manuscrit).

La seule occurrence sur le site Poetry Foundation est, semble-t-il, le poème de Kipling, ‘If’. Sur Wikisource, les références abondent mais j’ai pu dénicher rapidement un roman publié sous ce titre par Hugh Walpole (jamais rien de lui, mais plus personne ne lit Hugh Walpole je pense). La notion se trouve à la rime du dernier poème écrit par Anne Brontë (puisque je l’ai déjà mise sur mon chemin ici, autant y aller franco). Plus significatif peut-être, le nom se trouve à deux reprises dans un poème de jeunesse de Robert Browning, Prometheus Bound (1833), notamment avec ce distique :

And Græcia shall receive them, vanquishëd

By woman war, night-guarded fortitude

 

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