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jeudi, 10 juillet 2025

SecEM, 14 _°_ traduire en chercheur, la galère

4 septembre

9 h 15

    Hier, j’ai bouclé le chapitre 2 ; deux malheureuses pages et demie, mais qui m’ont pris toute une matinée, car je me suis égaré dans des trucs invraisemblables, notamment à chercher la citation originale d’un administrateur colonial français au Sénégal, pour me rendre compte que French cite en fait The Age of Garvey d’Adam Ewing (2014), lequel donne donc cette citation en anglais… sans aucune source…

Ewing Garvey.PNG

 

À ce niveau de foutage de gueule, je me suis donc décidé à retraduire les deux très brèves citations (huit mots en tout) en français, en me disant que, pour Braudel, Nardal ou Aimé Césaire, il est impératif de retrouver le verbatim, mais que pour un obscur administrateur colonial s’affolant de la propagation des idées de Garvey, ya basta !

 

 

Candido.PNG

 

Je me suis aussi surpris à commencer de lire – one thing leading to another – le début d’un autre livre d’histoire, An African Slaving Port and the Atlantic World de Mariana Candido (2013), qui traite du port angolais de Benguela ; cela m’a évidemment évoqué le nouveau livre d’Olivette Otele, Fifteen Ports, qui doit sortir début 2026 et dont elle a déjà annoncé que les droits de traduction en avaient été acquis pour l’allemand et l’espagnol. Je n’ai rien lu de ce livre, bien entendu, et ne sais même pas quels sont les quinze ports retenus par l’historienne ; je me suis fait une petite liste, j’espère avoir visé juste au moins pour moitié. J’admets que je n’avais pas pensé à Benguela, ce qui prouve à quel point il me faudrait lire le livre de Mariana Candido, mais il y a fort à parier que, vu l’existence de cette monographie, Olivette Otele ne l’aura pas retenu dans ses quinze…

Pour dire toute la vérité, je me suis aussi trituré les méninges pour tenter de traduire, sans en trahir le style, certaines phrases particulièrement ampoulées, quoique brèves. Ma collègue S. B. m’a justement fait remarquer : « Je disais aux étudiants en thème, “on n’est pas censé corriger l'original”. » Mais, comme je le lui ai répondu : « C’est tout à fait vrai. Toutefois, dans une traduction publiée, en particulier d’un essai, il est toujours préférable que le lectorat comprenne un peu ce que c’est censé vouloir dire. »

 

Aujourd’hui, je vais essayer de continuer sur ma lancée et de commencer la traduction du (long) chapitre 3.

 

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