vendredi, 11 juillet 2025
SecEM, 13 _°_ Merle mère et fils
2 septembre
Une après-midi de traduction, et il me reste deux pages dans le chapitre 2. Je doute d’avoir assez d’énergie pour la suite. Je me suis beaucoup perdu dans les pages 48-50, découvrant notamment un certain nombre de choses sur la traduction d’Invisible Man de Ralph Ellison par Magali et Robert Merle. Je barre le nom de Robert, car d’après son (leur ?) fils Pierre il n’était qu’un prête-nom pour mettre en valeur la traduction, mais c’est elle qui se tapait tout le travail.
B. V., l'éditeur du Nouvel Attila, me signale l'existence d'une autre traduction, antérieure, intitulée Au-delà du regard, et due à Michel Chrestien. Curieusement, une rapide recherche dans le SUDOC ne permet pas de trouver ce titre, ni sous "Ralph Ellison > français", ni sous les ouvrages publiés, comme traducteur ou auteur, par Jacques Silberfeld dit Michel Chrestien. L'article Wikipédia de ce dernier ne répertorie pas non plus cette traduction. De même, la notice d'auteur d'Ellison à la BNF ne répertorie pas cet Au-delà du regard, pourtant publié par Denoël, dixit B.V. Mystère.
Une phrase de Du Bois – dans un article dont il m’est difficile de savoir s’il a été traduit – me donne du fil à retordre, car, se moquant de Garvey, Du Bois y emploie le superlatif de gay (“gayest”) dans un sens allusif peut-être homophobe. Une autre citation – poétique, dit French (admettons) – de Du Bois me laisse, cette fois, dubitatif quant au sens de la pointe finale ; cela, je le laisse en surligné jaune et j’utiliserai mes informateurices anglophones pour trancher.
17:47 Publié dans The Second Emancipation | Lien permanent | Commentaires (0)
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