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vendredi, 06 janvier 2023

Du papier peint au livre inexistant

Untung-untung

    6 janvier 2019

je change le papier peint

j'ai écouté à fond la 42e de Haydn

pas eu la fève

mais c'est pas grave

 

6 janvier 2023

Tiens, c'est amusant : ces jours-ci nous nous sommes replongés dans l'intégrale Haydn. (Il y a certains des 160 CD que je n'ai toujours pas écoutés, côté opéra et musique de chambre à coup sûr.)

Quand je vois, en cherchant sur Facebook des posts des années précédentes, des ami-es qui publient à tour de bras, je me dis que j'ai vraiment manqué le coche, les coches, avec mon caractère velléitaire, me contentant d'accumuler des milliers de pages ici et là, sans jamais en faire un livre.

 

08:43 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 05 janvier 2023

De l'onglet à la rime

Untung-untung

    5 janvier 2015

J'ai taché ma lavallière
Avec l'onglet au roquefort.
Suis-je François de Callières
Ou Abraham de Wicquefort ?
(Page 773)
 

5 janvier 2023

Il y a huit ans, bien sûr, je n'étais pas végétarien. Toutefois, le je du quatrain ci-dessus est évidemment fictionnel, d'abord car je n'ai jamais porté de lavallière.

Je me rappelle que ce quatrain avait pour point de départ une page de l'Histoire des traductions en langue française. Les noms qui ont imposé les rimes en -lière et -efort, selon le principe des bouts rimés, sont des noms de traducteurs.

 

08:22 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 04 janvier 2023

Du monastère à la maison caverneuse

Untung-untung

    4 janvier 2020

Magnifique lettre de Keats à Shelley, que je découvre grâce à une copie d'étudiant qui en a extrait la phrase suivante : My imagination is a monastery, and I am its monk. La citation ne prend son sens qu'avec la lettre dans son intégralité.

 

4 janvier 2023

But I want to talk of yourself, dearest Isa. Come away from Madrid. I long to see you & to know that you are out of the cavernous house, the plan of which (as Annette showed it) iced my blood. Everything you say too sounds wretched, for body & soul.

(lettre de Robert Browning à Isa Blagden, circa 1857)

 

19:25 Publié dans Droit de cité, Pong-ping, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 03 janvier 2023

Du boitement à la mise en boîte

Untung-untung

    3 janvier 2020

Fini de lire Martin Eden. Trop de choses à dire pour un tweet : ce sera blog et vlog. Mais déjà : très riche et complexe intertextualité. Et envie de lire ce texte de Stevenson, "The Bottle Imp", et de relire (vraiment (mieux qu'à 15 ans)) La Peau de chagrin.

 

3 janvier 2023

Incapable de me rappeler (et ne voulant pas perdre de temps à chercher) si j'ai vraiment écrit ou parlé de Martin Eden, je peux toutefois confirmer que, three years down the line, je n'ai pas lu cette nouvelle de Stevenson et pas relu le roman de Balzac. Je me débecte, mais ne me surprends guère.

 

19:26 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 02 janvier 2023

De l'Indian à la douceur

Untung-untung

    2 janvier 2016.

En famille, un verre à l'Indian. Pensée pour Virginia Wosholf.

 

2 janvier 2023.

Je me rappelle très bien cette journée. C'est un des deux ou trois réveillons que nous avons fêtés à Tours avec ma nièce et ses parents (ou ma soeur seule, au moins une fois). Peut-être était-ce deux jours après la visite du zoo de Beauval pour la Saint-Sylvestre.

Virginia Wosholf (pseudonyme sur Facebook d'une collègue et ancienne étudiante, A.-G.), nous l'avons perdue de vue depuis. La dernière fois que j'ai échangé quelques mots avec elle par SMS à l'occasion des voeux, c'était juste avant le premier confinement, il me semble.

Aujourd'hui, toujours grande douceur, mêlée d'averses. Les lessives peinent à sécher. Je me suis remis au boulot pour de bon.

 

11:01 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 01 janvier 2023

De l'opium au patriarcat

Untung-untung

    1er janvier 2000.

C'est à la lueur des bougies, près de la cheminée, que j'ai fini de lire, pour le basculement d'une année sur l'autre, Le vin est tiré de Desnos, dans le Quarto qui m'a été offert pour Noël.

 

1er janvier 2023

Au moment de remettre sur le métier cette rubrique, je dois avouer qu'à titre exceptionnel l'entrée de journal ci-dessus est inventée ; c'est une reconstitution rétrospective car je ne tenais pas de journal, et il n'y avait ni blogs ni gmail ni carnets en ligne -- pour moi -- à la fin du dernier millénaire. Je suis quasiment sûr que, suite à la tempête Lothar, la maison des mes parents, dans les Landes, était restée sans alimentation électrique jusqu'au Nouvel An, mais, en cherchant sur le Web, pas moyen d'avoir confirmation de cela. La tempête ayant dévasté les forêts et fait tomber de nombreux poteaux électriques le 26 décembre, cela me paraît très long : je me rappelle trois ou quatre jours sans électricité... mais six ?

Certitude absolue, la lecture de l'époque, qui m'avait beaucoup marqué, ce seul roman de Desnos.

Ce 1er janvier, j'ai achevé la lecture d'un roman tout à fait étonnant de Colette Yver, Princesses de science, que ma soeur vient de m'offrir dans une édition d'origine ou quasi (le livre, comme tant d'autres écrits par des autrices invisibilisées, est épuisé). Il s'agit théoriquement d'un roman antiféministe, qui cherche à vanter le modèle du mariage bourgeois et de la société patriarcale, mais dont la structure et les approfondissements psychologiques sont tout à fait susceptibles de favoriser une lecture critique : les personnages de femmes indépendantes, certes vaincues, démontrent la validité de l'aspiration, et plus encore combien l'incapacité des hommes à gérer les nécessités quotidiennes fait du mariage une institution toxique et servile.

 

11:01 Publié dans MAS, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)