Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 30 novembre 2007

Papillons noirs, verres fumés

    Pas possible que ça, ces pauvres mots, ce peu ait mis des mois, plusieurs années même, à germer en moi avant d’atterrir ici, couché en joue sur cet écran. Depuis plusieurs jours, plongé dans le coffret Bill Evans, taraudé par Nardis, je me suis arrêté souvent pour chercher cette chanson à laquelle me faisait penser A Sleepin’ Bee – les premières mesures, en fait.

De m’être creusé les méninges, d’avoir mis sans dessus dessous les étagères de mes disques de jazz, tout retourné j’ai fini par être saisi : Black Butterfly, du ‘Duke’, version chantée par la sublime Abbey Lincoln, avec Hank Jones au piano (Polydor 1993).

C’est un air que j’adore, sans compter la voix si chaude, coruscante même, d’Abbey Lincoln, et même les paroles ne sont pas stupides (pour une fois).

16:26 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Jazz

Commentaires

Salut je me demande quelle pièce musicale se rapprochait le plus
du cri de Munch bon je retourne me couché
Take good care
D'un acadien

Écrit par : Hesperion | samedi, 01 décembre 2007

Nardis est énigmatique en témoigne une littérature un héros chez gailly "un soir au club" se nomme Simon Nardis... Je tiens ce thème pour un sommet depuis de longues années d'écoute (la même toujours et encore celle de Louiss Thomas et K. Clarke en trio dans les années 60) et ne suis pas au bout de mes surprises lorsque je me penche sur l'auteur, Miles l'aurait écrit mais jamais joué, dingue ! un sidran l'aurait chanté ! an artist a nardis ?! voici le résultat google (qui manque de source) :
Hans-Juergen Schaal reports in his book "Jazz-Standards", that Miles had been quoted repeatedly having said it was Bill Evans' composition; on the other side Bill announced it as Miles' composition at concerts. H.J. Schaal leaves it open at the end. He mentions a special version from 1983 presented by pianist, singer, and jazz historic Ben Sidran, who also wrote some lyrics for Nardis. Ben obviously has some special relationship to this title as it is his last name read backwards. But - as H.J. Schaal remarks - Ben Sidran is too young to be the eponym for Nardis. Finally H.J. Schaal quotes some Miles connoisseurs who tell that some Dr. Nardis should've been Miles' family doctor. As you see - lots of rumors and anecdotes, but no facts. I was flicking through a book called "Jazz Anecdotes" in Borders today, and it seems the mystery has been solved! Well, if not solved, this is at least a possibility. Seems plausible to me: Someone came up to Bill and Miles at a gig and asked them to play some silly tune.
"I don't play crap like that," said Bill. "I'm an artist" (pron. "a nardis").

Écrit par : paul | samedi, 01 décembre 2007

Entre le poète futuriste (Luciano), le compositeur et chef d'orchestre de la première moitié du 20ème (Camillo) et surtout le jazzman Ben Sidran, ami de Miles, j'avais envisagé d'autres hypothèses... mais n'ai aucune certitude.

Écrit par : MuMM | samedi, 01 décembre 2007

peux-tu en dire plus ?

Écrit par : paul | dimanche, 02 décembre 2007

Les commentaires sont fermés.