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samedi, 02 septembre 2017

=2=

    Mon fils cadet peine, pour sa leçon d'anglais, à apprendre certaines expressions. Le mot bin, désignant la corbeille à papier, est passé tout seul. Dans sa chambre, il écrit maintenant au stylo plume avec une corbeille à papier orange près du bureau.

La corbeille, aussi, a été conservée sur les ordinateurs.

Sur les ordinateurs Apple, dans les années 90, il fallait faire glisser l'icône de la disquette sur l'icône de la corbeille pour éjecter. Un collègue de mon père croyait toujours — on ne saurait lui en vouloir — qu'on foutait en l'air son travail.

06:20 Publié dans La rature a horreur du vide | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 01 septembre 2017

=3=

    Retour à l'homme paralysé sur le seuil de sa porte.

Il a vu un passant ramasser quelques-uns des fruits du cognassier tombés à terre, c'est-à-dire dans la rue ou sur le trottoir.

À terre = sur le bitume.

Déjà qu'il peine à élaguer ces arbres comme il le faudrait, déjà qu'il redoute qu'un passant un jour se plaigne de ce que les branches de ces arbres fruitiers obstruent en partie le passage, il se moque qu'on ramasse les fruits durs, encore verts ou seulement jaune clair mais déjà talés, pourtant.

Ceux qui pensent qu'on peut faire une compote délicieuse ou des fruits au four avec ces petits rochers jaunâtres en seront pour leurs frais.

L'homme semble paralysé.

Les branches d'un des deux cognassiers obstruent en partie le trottoir.

C'est la vie.

06:25 Publié dans La rature a horreur du vide | Lien permanent | Commentaires (0)