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jeudi, 31 août 2017

=4=

    (Parmi les règles qui n'ont pas été énoncées : l'écriture lipophonique ne s'applique pas aux hypertextes. On veut dire par là que toute zone grisée ouvrant, dans le texte, à d'autres textes antérieurs du site, ouvre bien sur un hors-texte que ne régit pas la règle lipophonique.)

contrainte intertexte lien

06:32 Publié dans La rature a horreur du vide | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 30 août 2017

=5=

    Parfois, en voiture, quand il rentre chez lui, l'homme à ce moment paralysé sur le seuil de sa porte essaie de viser pour écraser tel ou tel de ces fruits chus, et y échoue presque systématiquement.

Il va bien falloir qu'il se secoue la couenne et qu'il rentre, sauf s'il se décide à aller chercher le courrier à la boîte.

L'escalier n'a pas bougé. C'était une hallucination.

 

Certains mots raturés non visibles (en blanc (il faut les sélectionner avec la souris pour les faire apparaître)) sont des mots ne respectant pas la règle lipophonique.

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mardi, 29 août 2017

=6=

    Les nèfles ne tombent pas encore ; ce n'est pas encore la saison, bien qu'elles soient à présent bien rondes, dures et presque mûres. L'autre jour, une bourrasque nocturne a arraché une branche, qui gisait ensuite sur le trottoir. Il a fallu la débarder, la déplacer jusqu'à la marelle puis couper les petites branches (lourdes déjà de nombreuses nèfles).

Il a mis à regret toutes les petites branches (feuilles vertes, fruits en pleine forme) dans la benne des déchets verts (elle-même d'un vert pétard), mais, depuis, la branche maîtresse, trop grosse et qu'il n'a pas encore eu le courage d'attaquer à la scie, gît le long de la marelle.

Cela, c'était il y a huit jours, le 9 septembre.

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lundi, 28 août 2017

=7=

    Paralysé sur le seuil = assis face à son écran d'ordinateur.

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dimanche, 27 août 2017

=8=

    Et quand, aux derniers jours du mois d'août, la langue d'herbe pelée le long de la grande dalle de béton s'est trouvée jonchée de ces sortes de prunes d'ente sèches comme des coups de trique, il ne les a pas ramassées pour les jeter à la benne, préférant que fourmis, guêpes et autres peut-être insectes peut-être invisibles s'en délectent, s'y nichent, y trouvent leur demeure, peut-être.

La paralysie ne toucherait alors que la pogne à charrue, pas la pogne à plume.

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samedi, 26 août 2017

=9=

    Ce ne sera pas, décrète-t-il, un roman d'arbres fruitiers.

D'ailleurs, ce n'est pas, ne peut pas être un roman.

Bon débarras.

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vendredi, 25 août 2017

=10=

    Et après... shooter dans un ballon flambant neuf ou dans les fruits durs, quelle différence ?

Comme en Bretagne, il fait beau dix fois dans la journée.

 

Le vent fait onduler les branches aux feuilles d'un vert profond.

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jeudi, 24 août 2017

=11=

    L'agent secret a débarqué dans sa décapotable, est descendue en faisant claquer la portière — comme Jésus descendant de la croix — et a déclaré : ce type est un salaud ! il peut rester comme ça, paralysé ! qu'il crève !

On ne sait pas d'où avait surgi, tout d'un coup, à la faveur d'une élection, cette haine des fonctionnaires, cette conviction que tous ces gens étaient des privilégiés (pas les trois mille familles qui escroquaient 140 milliards au fisc chaque année, non : les fonctionnaires, et en particulier les universitaires — suprêmes feignasses ignorant tout de tout).

De diatribe en diatribe, elle s'était enferrée, enfermée.

Pas possible d'obtenir une quelconque réponse aux objections même les plus évidentes.

La portière claque ; elle, elle vitupère, accuse.

Il reste longtemps confondu, paralysé.

Dans le leurre du seuil.

Que lui faisait de recevoir tant de messages confirmant qu'il avait raison, que tout cela cachait autre chose.

L'agent secret avait filé en Suisse, par montagnes russes, une farandole. Et lui, paralysé, était resté la tête dans de faibles fariboles.

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mercredi, 23 août 2017

=12=

    Les branches continuent de ployer sous les fruits.

Ou, métaphore plus habituelle: de l'eau coule sous les ponts.

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mardi, 22 août 2017

;1;

    Dans quelque temps, on ne saura plus trop où on en est.

De l'eau coule toujours sous les ponts. Sous le pont, à cette pile-là, que je vois là avec précision, on n'a pas pu lancer de fruits, ni songer à la paralysie.

Tout était clair.

05:33 Publié dans La rature a horreur du vide | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 21 août 2017

;2;

    Une trace microscopique sur l'écran, et j'ai cru à une cédille superflue au c de lancer.

05:36 Publié dans La rature a horreur du vide | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 20 août 2017

;3;

    Une objection que je comprendrais : avec ces publications rétrospectives, les longues périodes où le site est resté en jachère, plutôt qu'en friche, disparaissent.

C'est du révisionnisme !

Pas vraiment, me semble-t-il, vu que toute journée — toute série de journées — où l'œil découvrira un ou plusieurs textes de cette rubrique créée le 16 septembre et que je poursuis tôt le 18, sera manifestement du blanc rempli, une journée de jachère maladroitement barbouillée ou hâtivement ravaudée.

Tout à fait le beurre, l'argent du beurre, le cul de la crémière.

surlendemain matin

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samedi, 19 août 2017

;4;

    Le débarras, que d'aucunes nomment cafoutche.

Dans cette maison, il n'y en a pas.

Pas de débarras, c'est-à-dire : ni cagibi ni cellier. 

Rien au rez-de-chaussée (terme impropre, puisque la cuisine surplombe la rue de deux bons mètres).

Bon débarras, oui.

Mais où ?

Est-ce l'atelier, au sous-sol, ou, qui sait la buanderie ?

Tant de textes à peine ébauchés ; on en pleurerait.

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vendredi, 18 août 2017

;5;

    Il faut le dire, l'homme a quitté le perron, le seuil de la porte d'entrée. Gratter le résidu collé sur l'écran qu'il avait d'abord pris pour une cédille, donc pour une coquille, l'a ramené à la vie.

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