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jeudi, 21 janvier 2021

(xxi)

connaître ce mot

(catin) grâce à la

célèbre chanson

soon you’ll sing with me

anamorphosée

 

06:08 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 20 janvier 2021

(xx)

ça existe, ça ?

objectivité ?

tu chantes, beau merle

(qui sait, poule d’eau ?)

ça c’est clair et net

 

06:07 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 19 janvier 2021

(xix)

interlocuteur

de chaque étudiant

pris dans la tempête –

on ne sait plus qui

réconforte l’autre

 

06:06 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 18 janvier 2021

(xviii)

tu en es réduit

à inventer des

mots – mais de coupe en

coupe improvisée,

poèm-eine-à-jouir !

 

06:05 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 17 janvier 2021

(xvii)

dimanches enfuis

moins gris de ma jeu-

nesse aussi enfuie –

tout le blabla des

popoétaillons

 

06:04 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 16 janvier 2021

(xvi)

ce terrible aveu

dans le noir du songe

après couvre-feu

impassiblement

te ronge pour rien

 

06:03 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 15 janvier 2021

(xv)

comment camoufler

le mot de la fin

qu’on dit souvent in-

exorablement

d’un air emprunté

 

06:02 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 14 janvier 2021

(xiv)

ici nous avons

le Brexit et des

éparpillements

dont rien ne nous dit

qu’ils s’arrêteront

 

05:50 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 13 janvier 2021

(xiii)

aux Etats-Unis

on a des fusils

car tout va si mal

dans la société

hypocondriaque

 

05:49 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 12 janvier 2021

(xii)

diamétralement

opposé à tout

consensus comment

lui faire entrer dans

le chou qu’il se trompe

 

05:48 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 11 janvier 2021

(xi)

où nous mènera

l’exploration du

dico (words, words, words)

sauf à quel vol brut

d’encyclopédie

 

10:07 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 10 janvier 2021

(x)

voir le potiron

n’est pas en portion

d’anagramme (trouille) :

qui sait si c’est la

cucurbitacée

 

10:04 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 09 janvier 2021

(ix)

pour Zarathoustra

il faut le feu sacré

—  « pas de fariboles ! »

dit sans fard le mec

anticlérical)

 

10:02 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 08 janvier 2021

(viii)

zoroastrien

il n’a pas rendu

la tâche facile

à ceux qui ont dit

feu fumisterie

 

10:01 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 07 janvier 2021

(vii)

tous ces mots qui sont

(à tout savoir prendre)

de faibles remparts

pour contrecarrer

l’embrouillamini

 

09:31 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 06 janvier 2021

(vi)

tous ces mots qui sont

(adjectifs, adverbes)

de faibles remparts

pour aller tout contre

l’embrouillamini

 

09:27 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 05 janvier 2021

(v)

sixième extinction)

un vers seul crève entre

autres flans / fadaises,

dilapidant

le monde entier (la

 

18:07 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 04 janvier 2021

(iv)

je ne sais pas si

c’est l’attente ou morte

une année défaite :

cependant s’agite

l’universitaire

 

17:50 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 03 janvier 2021

(iii)

le doigt posé sur

le cahier taché

d’encre à pleins mots faux,

l’écrivain devient

crucifiverbiste

 

17:50 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 02 janvier 2021

(ii)

le chardonneret

déguste la graine,

cet oiseau bario-

lé qu’on ne voit guère

mystificateur

 

17:51 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 01 janvier 2021

(i)

la malédiction

du temps qui s’étire

un peu bref, si vif

qu’il paraît durer

ostensiblement

 

17:51 Publié dans Esquintils | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 30 mars 2019

Saturne remontait — 1

    longeant les murs rongés couleur alfalfa

encore un jour – je m’impose du rab

un stylo, pan sur le bec !

un clavier, on n’est pas sourd

 

à la souffrance,

on a fait bref

 

vite fait mal fait boire un grog

se pieuter sans un hourrah

le mur longé on a le pas meurtri

moins toutefois que les priants au hajj

 

le grog servi dans

                     un bock

connaît-on le sommeil éternel

après le mur longé le ciel sans prénom

sans nuages passé à l’huile de ricin

le ciel brisé dans le braséro

c’en est trop

et ce n’est pas assez, chante le coq

juché sur le muret – ce n’est donc plus un mur

ni un tas de fumier couvert de pain rassis

et d’épluchures – donc fier sur le muret

le coq un peu têtu

se moque de toi, dont ce n’est pas l’anniv

 

une longue journée de taf au bungalow

cramé de soleil pour les bienheureux

braséro et costard — allure de dandy

pour longer un vieux mur sans doute c’est assez

 

Capture.PNG

07:49 Publié dans Saturne remontait | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 20 novembre 2018

ಹದಿನೈದು ಸಾಲುಗಳು 2

2

 

    Tu as un accroc à ton pull

 

Pauvre âme

on n’en a rien à battre

 

Le tissu toujours un peu rêche

taches de café sur ta veste,

tentatives pour détourner l’attention du texte…

 

Fadeur froide du lyrisme

pour d’autres horizons finis,

dont parler ne fait que pâlir

la courbe lente des coursives.

 

Après ça se croire en osmose :

un trou au pull, frotte, frotte

et mendiant demande l’aumône

attends des plombes sous la flotte

avant de caler ton dos tranquilou contre la borne.

 

12:46 Publié dans ಹದಿನೈದು ಸಾಲುಗಳು | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 17 novembre 2018

ಹದಿನೈದು ಸಾಲುಗಳು 1

1

 

    Quand on n’a pas connu l’été 44,

 

Difficile d’être

plus déformé ou moins leste

 

Que l’homme à l’uniforme gris,

son haleine prise

dans l’âtre rauque de la bruine.

 

Pourquoi la pluie serait-elle rauque ?

tout ça, c’est bon pour les autres.

On ne sait pas ce dont on cause

quand on n’a pas su la buée des geôles.

 

Quand on n’a pas connu ce crépuscule

et ces rangs d’hommes taciturnes,

les hiboux qui ululent,

on se contente de tapoter la muse

avec du fusain, dans la hutte.

09:38 Publié dans ಹದಿನೈದು ಸಾಲುಗಳು | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 15 février 2017

Foi qui sauve

15.01.2017.

    toujours pas écrit ces foutus sonnets

se remettre aux sonnets ou aux quatorzains

ou à toute autre forme de rigueur

il n'y a que la foi qui sauve

un monde de fatigue me

clôt les mirettes

je n'irai pas pour qu'on me drape

ou sur le trottoir qui dérape

livrer la blancheur aux aigrettes

l'onde au flot écumeux

la rage de rugir aux fauves

la pince-monseigneur au monte-en-l'air à l'arnaqueur

pas de force j'en suis zinzin

pour ne plus m'emprisonner

23:05 Publié dans Quatorzains concentriques | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 12 février 2017

Quel est cet antre

In memoriam Philippe Chardin

16 janvier 2017

 

    quel est cet antre

où j'entre seul

pour la parade

& le silence

des masures

des colombes

par milliers

faut-il plier

sous votre tombe

et la morsure

de la romance

faut-il — cagade ! —

ton linceul

pour se méprendre

.

20:05 Publié dans Quatorzains concentriques | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 24 janvier 2017

562.1

24 janvier 2014

il tombe des trombes ·

la fenêtre ouverte ·

sur la pluie qui tombe ·

trombes sur le plexiglas ·

du centre souterrain flambant neuf

 


· la fenêtre ouverte ·

néon allumé ·

moi, dans mon pull bonbon sucé ·

voudrais fixer autre ·

chose que ce mur blanc ·

face à moi

 

 

· mur bleu ·

aussi face à mes yeux

·

14:40 Publié dans Comètes pour Sophie | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 04 janvier 2017

Sur vérins

    c'est reparti tu baratines

fichaises partout du blabla

le givre collé à ta langue

est-ce le moment de crier

est-ce le temps de la révolte

Capri c'est fini oui ta gueule

bruit de fond dans les surterrains

 

roulotte montée sur vérins

ce mot dans ta mémoire seule

fait taire la rumeur en volte-

face mais sans pouvoir trier

ton cerveau dur comme une gangue

Obélix avec Falbala

tes neurones se ratatinent

 

09:28 Publié dans Quatorzains concentriques | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 02 janvier 2017

... par le givre ...

    je passe au pied du calvaire

mon crâne sous la peau se fend

ce n'est plus la vie ancienne

qui restait toujours à venir

peau brisée par le silence

langue frappée de disette

où entendre ces accents

 

promenade à Saint-Maixent

par le givre comme en 17

le ciel noyé sous la laitance

va-t-on bientôt en finir

semaines passées à Sienne

mon crâne sous la peau se fend

nage aussi dans la poussière

13:13 Publié dans Quatorzains concentriques | Lien permanent | Commentaires (0)