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samedi, 01 juillet 2006

Paradise for Mickey I

Porquerolles, juillet 2005

 

    Il n'est pas question ici de la version en disque de cette composition d'Aldo Romano (Aldo Romano : Threesome, Emarcy 2004), mais de la version enregistrée en concert à Porquerolles.

Ce qui me surprend, c'est que ce morceau dédié à la mémoire du pianiste Michel Graillier est apparemment une composition originale d'Aldo Romano. Je la découvre à l'instant, et la première écoute me donne l'impression d'entendre une composition déjà connue, de Steve Lacy, je crois, ou peut-être de Thelonious Monk.

Que fais-je alors ? Je suis tenté de mettre sur la platine tous mes disques de Steve Lacy, mais je vérifie tout d'abord le disque que je suis en train d'écouter et je m'aperçois que, de manière tout à fait inhabituelle (et inexplicable), le lecteur de CD a "sauté" une plage, et j'écoutais bel et bien une version d'Epistrophy par la Campagnie des Musiques à Ouïr. Or, Epistrophy est, bien entendu, une composition archi-connue de Monk, mais j'en possède plusieurs versions différentes par Steve Lacy, en duo avec Mal Waldron.

Simple quiproquo, ou confusion technique.

13:40 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz

vendredi, 30 juin 2006

Rocarolo

Porquerolles, juillet 2005.

 

    Dessous de l'histoire. Rome caracole, Rome costumée est une loque.

Des ribambelles nées à Babel rebondissent ; c'est une barcarole ; Rome câline, rose, collecte les lotus. Dans ce dédale de voix, de fureurs, de douceurs en logorrhée, vous retrouvez le baromètre baroque, et votre prime jeunesse.

12:30 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz

jeudi, 29 juin 2006

Good Morning Heartache

Porquerolles, juillet 2005.

[Elisabeth Kontomanou, avec le quatuor d'Archie Shepp] 

 

    Il ne faut souvent pas grand chose pour mettre en branle l'improvisation. Un cortège de mots, pareil au brancard, se déploie, tandis que la mélodie part en culbutes, en volutes, en anacoluthes. (On rêve de liens plus sauvages.)

Le ténor farouche et chaud ne ronronne pas. Dans les abîmes de la voix mezzo, la nuit s'épanouit avant de s'évanouir, et le soleil triste déplie le monde autour de nous : voici que la peau s'étire, voici que les yeux restent clos.

11:20 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Jazz

dimanche, 28 mai 2006

Xenophonia

    Il n'y a rien, je pense – à l'exception peut-être des courses automobiles – de plus inepte, de plus bruyant et de plus indécent qu'un meeting aérien.

Dans une page d'un essai écrit par une traductrice renommée, je repère deux fautes de syntaxe, pas moins. C'est un peu inquiétant.

 

Xenophonia : Bojan Zulfikarparsic est de plus en plus féru de sons discordants et de longues plages qui flânent vers la stridence.

 

Ce matin, le château de Blois était beaucoup plus beau qu'en ce lundi de juin 2004 où nous l'avions (re)découvert. Fouiner pour retrouver le grand guide.

"Le poulet n'a pas de cloaque."

16:35 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne

lundi, 20 mars 2006

Pierre-Alain Goualch Trio :: Anatomy of a Relationship

    Je ne compte pas écrire quarante paragraphes sur cet album au demeurant tout à fait délectable – tout au plus veux-je ici noter en vrac quelques remarques, un peu télégraphiques.

 

Disque acheté sur eBay. Exemplaire interdit à la vente. Not for sale, quoi.

 

Dès les premières notes, sous les doigts agiles de Rémi Vignolo, on sait que le contrebassiste va écraser cet album sous le poids de son excellence. (Pourtant, Ceccarelli et Goualch sont de sacrés clients.) On ne se trompe guère.

Standards (Not for sale, magistral), mais principalement d’intéressantes reprises de chansons françaises : mention spéciale pour Boum (syncopé), Elisa (mélancolique), De la joie (dilaté donc sévère).

 

Du fort bon « jazz français » (whatever that is).

Avec cet agacement qu naît des textes dits : entre deux morceaux, presque systématiquement, des voix disent des vers ou de belles phrases qui n’apportent rien, et, au contraire, déprennent de la musique.

Pas d’unanimité, mais unisson sur la qualité.

Univers sonore à suivre.

 

P.-A. Goualch Trio. Anatomy of a Relationship. Cristal Records, 2004.

17:55 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE