mardi, 07 mars 2006
Encore les loutres
Lisant ce qu'Alain Coulange écrit des empreintes dans le travail de certains plasticiens contemporains*, je me prends à songer et à m'étonner qu'aucun artiste n'ait encore fait grand cas d'un mot si voisin de celui-là, les épreintes - qui gagneraient beaucoup à être mises en avant dans une théorie ramenant la trace esthétique à un déchet ou une déjection, puisque les épreintes (en un sens si technique ou rare ou ancien que, de mes dictionnaires, seul le Littré le connaît) désignent les crottes de loutre.
* Alain Coulange. Histoires naturelles. Pictura, 1991, p. 76.
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