jeudi, 16 mars 2006
Comme telle
Sonnet en « rimes » plates.
J’ai une énorme vaisselle à faire. Les moutons s’amassent aussi dans le salon. La timide chatte est revenue se tapir sous les thuyas, qui accueillent son inquiétante prostration. Si, admettons, c’est une mère qui, très bientôt, mettra bas – alors, tragique paraît cette confusion entre apparence de vie et les atours de la mort. Comme telle petite sainte peinte sur toile, elle se blottit dans l’air qui l’environne de bleues ténèbres.
16:40 Publié dans Sonnets de février et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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