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mardi, 29 août 2006

XXVII.

    Tout ce que j'aurais désiré, c'était de rencontrer l'un ou l'autre des Samuel B. dont la pensée même m'obsédait, pour ne rien dire de leurs écrits, de leurs portraits. Tout ce que j'avais, c'était ces deux bouffons, Hectic et Jecktic, tombés d'on ne sait où. Et maintenant ces nombres.

Il y avait deux hypothèses : soit je considérais chacune des suites de sept chiffres inscrite dans le ciel comme un nombre, soit j'y voyais une série constituée d'un chiffre et de deux nombres. Les interprétations, les permutations et les calculs les plus divers commencèrent à se faire jour dans mon esprit malade.

Je consumais un été plein à ces jeux de calcul, qui, finalement, s'avérèrent stériles. Peut-être vous dirai-je un jour, ailleurs, les différentes conclusions, peu concluantes, auxquelles je parvins. Mais là n'est pas mon propos, pour ce jour.

Combien de temps encore allais-je devoir marcher, accompagné de ces deux fous, ces âmes damnées, Hectic et Jecktic ? Je n'en savais fichtre rien. J'avais déjà pris assez de gifles comme ça. Je m'en voulais surtout à moi-même, d'être cette chiffe molle qui ne sait rien entreprendre de magistral, être sans panache.

Un jour même, toujours aussi maladroit, je brisai un pichet, qui n'était pas une cruche.

Hectic et Jecktic ricanèrent.

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