dimanche, 17 septembre 2006
... la voix dénuée de syllabes ...
Lavis entre les lignes, aquarelle délavée. Marelle effrontée, dessiné à la craie sur le tapis de mon crâne. Deux enfants jouent à cette marelle-là, sans palet ni galet. Sang gicle. La voix de Mick Jagger qui chante Angie mine de rien apporte la pluie du soir. Porte du fond des enfers, rien ne reste des syllabes. Des enfants, deux, jouent à la marelle. Désert de la voix dénuée de syllabes, qui seulement pousse des chuintements de chevêchette. Si l'abbé entonne ses litanies, il ne nous restera plus qu'à nous coucher six pieds sous terre.
C'est ce que veut le Christ, non ?
11:10 Publié dans Kyrielles de Kaprekar | Lien permanent | Commentaires (0)
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