vendredi, 27 octobre 2006
Les maîtresses de T.S. Eliot
Taste : au premier étage de cette cantine branchée et citadine, j'évoquai, la semaine dernière, les nombreuses fautes de grammaire de V.W., dans sa correspondance. Elle n'en est, évidemment, pas moins attachante, ni moins grande styliste.
Talking of death and bullets, have you heard that Mrs Eliot is on the war path, said to have a carving knife with which first to skin Tom; then Ottoline; finally me? For she says Ott and I are Tom's mistresses; now as I never had a favour from that man its rather hard to give my life on the pavement. (Lettre à Quentin Bell du 26 juillet 1933. In The Sickle Side of the Moon, p. 207)
Le canard au caramel, réchauffé dans sa gamelle en plastique amélioré, n'était rien de fameux, pas goûtu ni goûteux. Non toujours non. Pas besoin d'un quelconque couteau pour le découper, et pas une once de sang sur le tarmac du trottoir, devant Taste.
16:25 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature
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