mercredi, 15 novembre 2006
Ne manque le plaqueminier
J'aurais peut-être dû ouvrir Le Livre des plaquemines, mais, même sans compter sur la beauté du nombre 44 (rencontré aussi hier dans le chapitre que Jared Diamond consacre aux Mayas), il me faut affirmer un principe de transversalité essentiel à l'écriture de ces carnets : la longue saga des kakis, ainsi, est transcatégorielle.
sato furite
kaki no ki motanu
ie mo nashi *
(C'est se payer de grands mots.
Cet ancien hameau / le plaqueminier ne manque / à aucun foyer ! )
Se payer la tête des nombres, la fiole des fruits (qui passeront la promesse des pleurs, et la froideur des fesses, et...). Pile entre le tigre et la girafe, le camescope me laisse en carafe. Heureusement que je peux me rattraper avec l'appareil photographique, qui magnifiquement saisit, derrière les barreaux de sa cage, le sourire terrible du félin mûr, à point nommé.
* 77ème des Cent onze haïku de Basho, et traduction de Joan Titus-Carmel (Verdier, 1998).
13:50 Publié dans Fièvre de nombres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Littérature
Les commentaires sont fermés.