samedi, 18 novembre 2006
On est comme je suis
Il s'agit d'une réécriture du mythe du jardin d'Eden. On se rêve doucement, délicatement, paisiblement transporté dans un lieu sans souffrance, lieu d'absolue solitude.
Pas de femme, nulle compagne. Ataraxie, être allongé. On trouve enfin le repos, avec Dieu. Jardin d'Eden sans Eve. On rêve absurdement.
Ce poète part à Dax, encore. Croit-il que le plaqueminier soit l'arbre de la Connaissance ?
(Au mur, lumineuse, la signature du geste lyrique vient désigner le seul fruit mûr, prêt à choir, lâché par ses amis comme un souvenir égaré.)
17:00 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature, Photographie
Commentaires
Les kakis achetés hier étaient "stufati", muris dans un four.
Mais je voulais vous dire que probablement il ne s'agit pas de ver: souvent ce sont les branches dures du plaqueminier qui touchent les plaquemines. C'est tout, c'est pas grave. Le v-fruit est toujours délicieux.
Elle reve aussi. Elle a trouvé une place dans le wagon lit, c'était la dernière place disponible. Elle va le rencontrer pour etre avec lui dans le Jardin d'Eden.
Aujourd'hui aussi il y a des allemands au net-café.
Que pensez-vous de l'oeuvre de V. Wolf sur le théatre? Et des couleurs des vétements qui attiraient les insects comme des fleurs?
Soyez tranquille. Elle va joindre son poète pour rever ensemble.
Écrit par : partricia | samedi, 18 novembre 2006
Salut MuMM! Et si l'Eden n'était autre chose qu'une géographie intérieure et non une localisation dans l'espace et le temps. Ataraxie comme tu dis, sans lieu, mais soi porté à un degré de connaissance qui affleure l'absolue solitude, une paix des cols.
Bon dimanche, l'ami!
Écrit par : Bona | dimanche, 19 novembre 2006
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