lundi, 27 novembre 2006
Lune vienne
Sous la fondrière des étoiles
anatole france
Orphée catarrheux lance des traits
voltaire
flèches qui tombent longtemps après
château de tours
à peine si d'un frisson distrait
mirabeau
du soleil il perce l'os à moelle
passerelle
L'archer des terreurs est envoûté
par la ténèbre désenchanté
iut
Orphée sanglote sans bruit Tout est
chopin
enseveli dans les autres voiles
ronsard
16:00 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Ligérienne
Commentaires
Please, could you tell me what is the best way of reading and interpreting all the names you write in different columns in your poems? Pleas don't get impatient. Thank you very much.
Écrit par : patricia | lundi, 27 novembre 2006
Je crois que ce sont des noms d'arrêts de bus ! Ici il doit s'agir de ceux du trajet de retour de MuMM chez lui. Entre chaque station, un ou deux vers est rédigé.
Écrit par : Simon | lundi, 27 novembre 2006
Ce matin j'ai écouté Callas/Norma qui élevait son chant à la lune en lui demandant d'envoyer ses rayons d'argent.
Tout de suite, "Lune vienne" resonnait.
Norma, Orphée, quelles tragédies.
On est d'accord pour parler un peu de la poursuite du bonheur?
Il doit exister quelque bon exemple, n'est-ce pas?
Écrit par : patricia | mardi, 28 novembre 2006
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