dimanche, 10 février 2008
Hardimanche
Il ôta son chapeau et s'avança doucement.
L'oiseau, était-ce un pigeon ou une colombe (elle avait appris qu'il y avait des colombes dans la région), traversa le ciel, sa couleur effacée par le crépuscule.
Derrière, il y avait une grange. Des silhouettes de croque-morts qui sortent d'une maison, une nuit pluvieuse, en portant le cercueil de ce pauvre Monsieur Yipe. Debout sur la place, un prophète levait les bras pour haranguer la foule des mendiants. Tout ça, c'est à cause des péchés de nos mères.
Il avait tiré à pile ou face et il n'était pas question de remettre en cause l'arrêt du destin.
Au début, il m'arrivait de laisser des messages dans la rue.
10:17 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Fiction, écriture, Traduction
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