dimanche, 24 février 2008
Michel Butor
Mimer le monde
immense
caravane de sons, d’hallucinations
heureuses : même un
enfant aux joues empourprées par la course
retiendrait son souffle.
Bien que la première voyelle,
usée de trop voyager, se dérobe, le
train du monde garde intacts les
ornements et la course des
récifs.
14:00 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Littérature
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