mercredi, 23 novembre 2011
Rêver brouillard
Si le brouillard enveloppe nos rêves, alors il n’y faut plus songer. Rupture en douceur, comme une feuille de néflier, craquelée, qui se déchire. Ailleurs, toujours ailleurs, j’évoquerai les néfliers, qu’on ne sait que faire des nèfles ; elles pourrissent longtemps avant la première gelée, qui sera, cette année, extrêmement tardive. Il n’y faut plus songer. Reste le brouillard.
07:37 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
ah! vous revoilà. merci d'être toujours là vaillant (veilleur) dans le brouillard;)
Écrit par : if6 | mercredi, 23 novembre 2011
Merci beaucoup à vous, surtout, de votre constance !
Écrit par : MuMM | jeudi, 24 novembre 2011
C'est fou cette obsession des néfliers.
Écrit par : Néricault | vendredi, 09 décembre 2011
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