samedi, 12 janvier 2013
Les armoires griffées
J'approche de ce qui n'est rien
En me terrant au fond du gouffre
Huées des fous et des vauriens
Dans la foule vapeurs de soufre
Et plus proche de moi n'est rien
J'ai oublié le nom du nain
Et la mémoire enfin m'en griffe
Pas de coiffe ni de hénin
La main du guitariste riffe
À ne rien prendre oubli du nain
Et donc au fond de ma mémoire
Pour avoir péri en vaurien
Pour avoir vomi le grimoire
Pour être proche de plus rien
Le glas envahit les armoires
22:22 Publié dans Odelettes d'été | Lien permanent | Commentaires (0)
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