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lundi, 08 avril 2013

Enculer, pourlécher

    Dans ta main droite, dont le creux renfermait une poignée de graines de couleur ocre, grise ou jaune, ce furent bientôt neuf perruches qui s’activaient, te chatouillant : contrairement à tes fils, tu n’avais pas de gants — contrairement à ton épouse, ta posture perruches dans la main n’a pas été immortalisée par JPG. Il y avait notamment, dans la nuée de perruches vives et quasi-microscopiques peuplant cette grande volière, bon nombre de perruches ondulées, plumets bleus aux joues, zébrures noires sur le jaune de la nuque. Curieux, le temps qu’il m’aura fallu pour commencer à m’intéresser aux oiseaux dits « exotiques », justement parce que, connaissant mieux les oiseaux d’Europe, et voyant quels dangers ils couraient, je m’offusquais de voir que le commun des mortels s’intéressait surtout aux colibris, coryllis, colifichets. Neuf oiseaux dans la main, un test cognitif remonte à la surface.

 

Vint le temps du poème irrationnel (et non absurde, je tiens beaucoup à cette distinction) :

Nue de pourlécher

Rondeur épluchée.

Découpler un hère

Du pore herculéen.

Lourdeur penchée

Penduler, échouer.

Oh, enculer éperdu

Peu crédule héron.

 

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