samedi, 08 novembre 2014
Dans les limbes, avec Landru
05.07.2014.
Et je retrouvai mon souffle
Et je retrouvai mon foie
Et je retrouvai mon harmonie
Je trouvai mon équilibre
Et je retrouvai mon silence
Et je retrouvai mon chant
Et je retrouvai mon néant
« Pauvre petit salon ! Que de tristes et anxieuses journées passées entre ses murs, d'où l'ébranlement du canon faisait tomber les cadres, au milieu des livres ficelés en paquets, et près de ce feu de bois vert, le feu parisien des mois de décembre et de janvier 1870-1871 !
Ce salon était à la fois ma chambre à coucher, ma cuisine et tout, et j'y vivais en compagnie d'une poule, la dernière survivante de six volailles : toutes les provisions que j'avais faites, hélas ! — moi qui mange avec les yeux, et ne pouvais m'habituer au rose noirâtre de la viande des tire-fiacres. »
faudrait tout dire tout filmer
faudrait tout voir tout décrire
faudrait faudrait
faudrait tout sécher tout mouiller
faudrait tout aplatir faudrait tout punaiser
faudrait tout filmer tout capturer
faudrait captiver tout écrire
faudrait faudrait
faut dru faux drame
faudrait tout cramer tout stigmatiser
j'épingle un monde à mon veston
faudrait faudrait
faudrait un chant à fleur de peau
09:27 Publié dans Droit de cité, Formes singulières, Les Murmures de Morminal, Ma langue au chat, MAS | Lien permanent | Commentaires (0)
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