samedi, 30 janvier 2016
Macroules à Belœil
Plus tôt dans la journée du dimanche — diable, si le scripteur se permet des ressacs, on n'en a pas fini (c'est le but : n'en pas finir) —, saisir une parade nuptiale de foulques, ou peut-être un combat de mâles, l'un cherchant à impressionner l'autre afin de prendre le dessus.
Cette scène eut lieu sur la grande pièce d'eau du château de Belœil.
Plus encore que l'oiseau, le mot foulque rappelle l'atmosphère des voyages en famille. (J'avais huit ans et demi, l'âge de mon fils cadet, et durant tout le voyage en Suisse et en Autriche, mon père ayant soutenu que foulque était masculin, ma mère et ma sœur lui avaient emboîté le pas, et ce ne fut que quelques semaines plus tard, rentrés dans les Landes, que je pus aller chercher un dictionnaire et leur remontrer à tous les trois qu'ils n'avaient pas raté une occasion de se moquer de mon entêtement au cours du voyage mais que j'avais raison.)
Ce dimanche-là, à Belœil, peu après avoir saisi ces images de foulques en début de printemps, avoir fait un portrait de nous quatre avec le retardateur (appareil calé sur un des piliers de la balustrade, sans doute), moi arborant mon ghesquière et mon chèche.
(Toujours pour l'humidité piquante, les printemps hésitants, l'eau partout dans les yeux, il y aura bientôt dix ans et nous n'avons pas remis les pieds, what a shame, dans la Brenne.)
08:45 Publié dans Artois, à moi, Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0)
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