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vendredi, 12 février 2016

Salle d’eau, 1

Depuis que la chatte parvint, un dimanche d’hiver 2013 (ou 2014 ?), à s’ouvrir la porte du placard, et, de là, à rejoindre les combles où, sans doute elle passa toute la journée, jusqu’à nous faire penser qu’elle avait disparu et jusqu’à ce que, le soir venu, notre fils aîné, entendant des miaulements depuis sa chambre (voisine), eut attiré mon attention sur ce fait, et que je me fus démené à ouvrir un interstice plus important entre le coffrage intérieur du placard et la laine de verre pour permettre à la prisonnière de s’y glisser et de ressortir de là, attirée par l’assiette de croquettes que mon épouse avait servie à même le carrelage de la salle d’eau, une planche de bois mélaminé blanc bloque en permanence l’accès au placard, de sorte que nous devons l’enlever avant de pouvoir ranger jouets, draps ou couettes (et surtout que nous ne rangeons plus grand-chose dans ce placard).

 

pas un violon pour nous aider à grimper à la cime des ifs Il n’y a, ici, de souvenir que musical. Cette image, pourtant, me fait voir, maintenant, le violon sans cordes, avec son archet abîmé, qui trôna longtemps derrière le tourne-disques, à Hagetmau. Se peut-il que ce texte soit en train de dériver vers un emboîtement de maisons, avec des spectres et des projections ? Ces jours prochains, il se peut que j’écrive certains textes ailleurs que rue Mariotte : à Hagetmau, justement. Et surtout sans connexion ; cela sera le plus délicat, car comment ouvrir le grand répertoire des archives ?

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