Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 31 décembre 2016

Verbes

    Le matin, dans la maison où l'on s'est réinstallés puis où tout a été chamboulé pour les festivités de fin d'année, se lever tout de même en espérant ne pas réveiller la famille, se faire réchauffer le café âcre de la veille, pousser le chauffage (hier on n'a pas décollé des températures négatives), pianoter en sirotant l'amère potion réchauffée au gaz, savoir que l'on a encore ces centaines de documents à corriger avant le 10 janvier, n'en pouvoir mais.

L'accumulation d'infinitifs désoblige la lecture.

Pourtant, il en est ainsi.

Est-ce qu'il sera possible de se tenir à un agenda en 2017, ou est-ce, d'avance, peine perdue ?

Je regarde le profil de la statuette-poulie qui se découpe sous la lampe d'architecte, parcours du regard le bazar de ce bureau — la page du petit calendrier à décembre 2016, cette photographie dont je pense qu'elle a été prise à Loches par Éric en 2015, mais comment en être sûr ?

L'accumulation de questions inquiète, désarçonne, à la veille du Nouvel An.

Les commentaires sont fermés.