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vendredi, 10 février 2017

ÉgalitéE

Untung-untung

(billet dédié à M. Patrick Chartrain, spécialiste de Claude Mauriac

& auteur, aussi, il y a quelques jours, d'un billet réjouissant

sur le sujet des E parasites)

    10 février 2014

Et les conneries continuent. D'un côté, tous les abrutis phallocrates (dont pas mal de femmes d'ailleurs) qui manifestent pour revenir cinquante ans en arrière, et de l'autre les féministes (ou faut-il écrire “les féministEs”) qui ajoutent un E à la fin du mot égalité pour faire plus-mieux-trop-gender... entre autres inepties (j'ai lu récemment “les enfantEs”).

 

10 février 2017

À l'époque, j'avais mis en lien, sur Facebook (je rappelle que, dans cette rubrique, le point de départ est toujours une notule tirée des limbes de Facebook, à la même date), la page Web correspondant à un concours proposé par le site ÉgalitéE sans y prêter plus d'attention. Constatant aujourd'hui que le lien est toujours actif, je suis allé y voir et ai constaté, outre que l'auteurE de ce blog était fâchée avec la grammaire française, qu'elle n'était pas très au clair dans sa petite tête. En effet, elle réussit à écrire, dans la présentation de son blog, l'énormité suivante :

Mis à part mon petit côté féministe (et encore) je vous propose des astuces beauté et bien être au quotidien. Je vous ferais partager mes conseils pour prendre soin de votre corps de femme. Apprenez à vous sentir bien, à avoir de beaux cheveux, une belle peau et finalement à être séduisante.

Il est certain que pour prétendre être féministe et penser qu'une femme doit penser en priorité à avoir une belle peau et être séduisante, il faut beaucoup avoir pratiqué Beauvoir et consœurs. Moi qui n'écris pas les mots qui ne prennent pas de E final avec un E, il m'arrive de me définir comme féministe, ce qui signifie, entre autres, que je lutte quand il le faut contre la structuration parfois phallocratique de ma profession, que je suis favorable à ce que les femmes disposent librement de leur corps, que je dénonce (y compris au travers de textes à traduire dans mes cours) les inégalités salariales, ou que, si cela devait arriver en ma présence, je ne laisserais pas un “dragueur de rue” emmerder une fille.

Commentaires

Ça, c'est typiquement ce qui m'agace dans "Elle", par exemple. Ras-le-bol de ses magazines féminins qui ne parlent que de mode et de maquillage. Et de s'occuper des enfants. Et de séduire.
Ces magazines sont atroces car ils partent du principe que notre seule préoccupation est de plaire, bien s'occuper des enfants, et éventuellement être bien dans notre peau (comment faire).

Les femmes n'aident pas beaucoup la cause des femmes. Je songe à JYP qui me disait comment il voyait dans les dîners diplomatiques la façon dont les hommes de pouvoir attiraient les femmes (exactement comme le mâle alpha, je suppose).
C'est à peu près ce que décrivait Trump dans son "grab them by the pussy", non dans cette dernière exclamation, mais dans ce qui précédait. Et mon mari me le confirme aussi en entreprise.

Ah lala, culture contre nature, le combat est bien long.

Écrit par : VS | lundi, 13 février 2017

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