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jeudi, 05 mars 2020

180–Rondeau–Clavecin

 

la pie apparue était l’oiseau

poème de ce matin si pluvieux

pas le pluvier ni le gravelot

j’ai vu apparaître ce visage,

aussitôt je me suis vu vieux,

moi qui ne suis plus un gamin

le jamais plus le nevermore a

conquis un nouveau territoire

ici, on sera loin des rivages

pas de gravelot ni de pluvier

seule la pie qui vole offre à

nos visages ce vêtement cousu

d’eau noire et blanche (d’eau

qui lave les regards) la mélo

die d’un vol chaloupé imperce

ptible sans violence : la pie

avec son habit, plus chamarré

qu’il ne semble, poèmes berce

uses ou soudaines stridences,

la voilà, la variation de vos

midis pluvieux & gris, la pie

est ce poème de vent et d’eau

au toucher subtil qui parfois

déclenche un vrai tintamarre,

vous tenez sous vos yeux gris

ce poème qui n’est pas un ois

eau, dont le nom tiendrait ça

de sûr, la mélodie circulaire

loupant l’envol de la p(lu)ie

 

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