lundi, 06 juillet 2020
@9
17 juillet 2015
pas passé le seuil de la porte
on est ici pour rien au monde
teints de safran de Trébizonde
et peinturlurés de la sorte
mais la porte se dévergonde
crissant sur le gond comme morte
manque de veine et pas d'aorte
hallucinant îles la Sonde
à tout ce farouche voyage
de ne rien être et même aimé
clignement sourd de la paupière
la route est longue à la lumière
aiguë d'un lumignon cramé
dont la vie n'était qu'un maillage
08:11 Publié dans Sonnets aphones | Lien permanent | Commentaires (0)
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