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vendredi, 05 janvier 2024

VMR, 5

    Semblable à celui d’hier – et c’est aussi pour cela que je l’ai choisi tout à l’heure sur le tancarvil (ces textes commencent à influer sur mes choix ou mes gestes) – il est un peu plus grand peut-être, à petits carreaux jaunes que séparent des lignes blanches très discrètes, et avec un réseau de quatre lignes ou liserés sur son périmètre (jaune, grise, bleue, orange ).

Qui se sent morveux se mouche : c’est un dicton qui m’a traversé l’esprit hier en cherchant un titre pour ce livre.

Y a-t-il ici une culpabilité qui se tapit ? — Je me rappelle avoir été choqué quand O* nous a racontés, alors âgé de sept ou huit ans, qu’une camarade de classe était dégoutée qu’il ait des mouchoirs en tissu, alors que ce qui me dégoût, moi, c’est la pollution énorme qu’entraîne la consommation de mouchoirs jetables depuis quelques décennies. Et qu’on ne me rétorque pas que lors du Covid les kleenex étaient recommandés : bien plié dans la poche, mis au sale dès qu’usagé, un mouchoir en tissu pollue moins, et ne contamine pas davantage que des monceaux de kleenex dans des poubelles plus ou moins ouvertes à tous les vents.

(Comme pour les motifs des mouchoirs, je m’aperçois que l’équilibre visuel des paragraphes compte beaucoup pour moi.)

 

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