samedi, 13 février 2016
71 ans
du vent souffle fort dans les chênes
toi mémoire tu te déchaînes
chansons bas et couplets thiéfaines
43 souv'nirs en scène
& des bougies 71
dans la nuit est-ce aussi souvent
qu'un cauchemar ou bien le vent
ton désespoir va soulevant
fantasque olibrius rêvant
que tu atteins 71
les phrases cognées à la rame
& des pollutions le drame
chasse l'inondation que crame
en rêve cet épithalame
en ce jour de 71
barguigner sur d'autres pelouses
c'est facile à qui se repose
de ne savoir comment dégoise
une statue, dont l'or de bronze
martèle ce 71
.
06:42 Publié dans Retroensas 2013— | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 11 février 2016
Nouvelles nuées —
13 novembre 2013
Nouvelles nuées
aux voiles embuées —
Les voitures se sont ruées
sous les bombardements, huées
d'un ancien exode.
Images perdues
dont le rouge a mordu
sur mes insomnies ardues
À halluciner le corps du
mourant, quel épisode
vous ressuscitez,
Vos scintillements agités
devant mes yeux irrités
me vacillent, à hésiter
d'affronter la nuit électrode.
17:17 Publié dans Retroensas 2013— | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 13 novembre 2013
▬ soleil avions
soleil avions vrombissements
toutes formes que décemment
dans ma bicoque de ciment
je ne peux applaudir
sans avoir souci de Mercure
me vrillent tympans yeux oreilles
telle la pluie sur les treilles
abat le vol des abeilles
afin qu'on ne puisse sentir
le souffle rouge de Mercure
je l'écris sans sagesse
est-ce folie est-ce l'âge est-ce
autre chose est-ce la vieillesse
dans l'encre de mon repentir
de toi Mercure je n'ai cure
et le soleil s'évanouit
des avions la trace inouïe
se tait, et je lance une, oui,
phrase dont on peut s'esbaudir
si j'ai débarrassé Mercure
12:02 Publié dans Retroensas 2013— | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 novembre 2013
La pluie dans notre havresac ▬
La pluie dans notre havresac,
Des sourires loin du hamac,
Tramways glissant sur le tarmac,
Billets trempés de tac-o-tac
Signent de rosée ce novembre.
Dans les troènes frissons froids,
Granit dégoulinant des croix,
Cormorans au vol de lamproies
Nous désignent à bon droit
Le frisson tiède de novembre.
(Ô se calfeutrer dans la chambre,
Et voguer sur le lac
Des draps, et mâcher du gingembre,
Que ton regard ne broie
Plus le noir de novembre ! )
Nos souffles n'ont plus de saveur,
Ciels lavés et mornes faveurs,
Trottinement des retrievers,
Fin des folies et des ferveurs
À quoi nous consigne novembre.
09:30 Publié dans Retroensas 2013— | Lien permanent | Commentaires (0)