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mercredi, 08 mars 2006

Coq héron

    Mardi soir, dix heures*.

 

Les digressions sont des digues, où est retenu l'écoulement de plus.

 

Comment a-t-on pu nommer la huppe "coq héron" ? L'inventeur d'une telle expression, s'il a pu souligner une certaine ambivalence, ou dualité, de ce bel et surprenant oiseau, n'avait guère de goût pour la langue. Ce n'était pas un digne héritier de Cratyle.

En revanche, je ne sais jamais lequel des deux noms je dois préférer, de bergeronnette (qui me vient plus naturellement et qui est le terme officiel) ou de hochequeue (appris plus tardivement, vers quatorze ans, et qui a, pour moi, de plus littéraires connotations). Chacun a sa beauté.

La bergeronnette, si nerveuse avec ses déambulations saccadées, sur la plaque de ciment devant la porte-fenêtre, fut suivie, quelques coups d'aile après, d'un hochequeue aux circonvolutions attendrissantes, dans son plumage

gris,

blanc

et aux mailles noires.

 

 

* En fait, bribes griffonnées dans l'après-midi, en feuillettant la correspondance de Madame de Staël.

05:55 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

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