Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 21 mars 2006

Salon du livre, sept

    Christian Bourgois, éditeur pour qui j’éprouve de l’admiration – du seul fait que maints auteurs qu’il publie ou publia comptent parmi mes préférés –, a conçu ces jours-ci un petit catalogue rétrospectif de 32 pages, composé intégralement en minuscules. C’est extrêmement irritant. Ainsi, tous les noms et prénoms d’auteur commencent par des minuscules : ridicule effet de mode.

Le pire, évidemment, est que le catalogue commence par un panégyrique à la gloire de christian bourgois, suivi d’un choix personnel du même, qui a sélectionné huit titres qui l’ont particulièrement marqué et dont il dit, pour chacun, quelques mots. Ce que dit christian bourgois (je ne l’écrirai plus qu’ainsi) est, au demeurant, fort intéressant. Mais comment adhérer sans une moue ironique, voire un flanc éclat de rire, à l’autoportrait (car n’est-ce pas lui qui a écrit le « chapeau » de préface ?) qui décrit cet « immense éditeur connu pour son élégance et son intransigeance » ?

J’en reviens à cette histoire des trente-deux pages composées intégralement en minuscules : voilà le contraire même de l’élégance (à moins de considérer comme élégantes les cravates orange sur chemise vert pomme) et de l’intransigeance (car si ce n’est pas sacrifier à la mode des pochettes d’album pop, je n’y comprends plus rien).

09:30 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.