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mercredi, 22 mars 2006

Comparer, comme un fou

« Pourquoi apparaissons-nous ? »

Telle est la simple question posée, à l’un des coins du labyrinthe de mots qui constitue la dixième double page de l’édition française du curieux poème de Ryoko Sekiguchi, Cassiopée Peca.

 

Comment disparaissons-nous !

Telle semble être l’exclamation que le narrateur du dernier roman d’Enrique Vila-Matas, Docteur Pasavento, inscrit, marque d’infamie et de facétie, au front de son lecteur.

 

Des guillemets à l’italique, il y a le fossé séparant le poème du roman, et qui n’existe pas. Ces épîtres seront cause de notre mort prochaine.

09:50 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

“De notre mort prochaine” ? Vous êtes bien pessimiste.

« Pourquoi » et « comment » sont un peu prétentieux, voire provocateurs, soit.
Apparaissons-nous ? : On ne fait que passer ; à cet endroit, à cette époque ; coïncidence que l’on se trouve au même croisement d’ailleurs.

Disparaissons-nous ? De notre vie, oui ; mais certainement pas de notre existence, vous ne croyez pas ?

Écrit par : Aurélie | mercredi, 22 mars 2006

Je viens de répondre à côté de la plaque à VS (car son anecdote est hilarante et, pour moi, neuve). J'aimerais bien en faire autant pour vous... La disparition est la question clef dans le roman de Vila-Matas. Or, je suis aussi grand lecteur de Renaud Camus, qui souvent écrit ne désirer rien tant que "dispar'être". Il faudrait conjuguer les deux modes de la présence et de l'absence (comme les cancres, ou certains professeurs, Dieu sait!).
Bien ; je suis quand même assez loin du compte. Vais me coucher, moi...

Écrit par : MuMM | jeudi, 23 mars 2006

J'aurais dû poser la/les question(s) autrement.
J'ai beaucoup de respect pour vos gôuts littéraires, qui vous ont aidé à répondre habilement à mes questions sur nos "apparitions" et "disparitions".

Mais je cherchais simplement à connaître votre opinion, d'un point de vue philosophique, et non littéraire sur la question. Suis-je hors sujet Monsieur le Professeur?
J'avoue avoir un goût bien plus prononcé pour la philosophie que pour la littérature.

Écrit par : Aurélie | jeudi, 23 mars 2006

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