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jeudi, 27 avril 2006

Nous, vagabonds

    Nous vagabondons toujours près de mondes dévergondés, près de portes dont les gonds sautent devant nos yeux, ou rouilleront lentement. Je lis Wittgenstein’s Mistress, qui m’impressionne. Ce matin, comme je me lassais de l’itinéraire habituel, nous sommes allés de Cagnotte à Hagetmau en passant par Mimbaste, mais surtout par la route de Gaujacq (dont je voulais montrer, à mon fils, le château construit selon le plan d’une villa romaine par je ne sais plus quel lieutenant de Louis XIV (il a l’air ouvert, & peut-être le visiterons-nous demain si la pluie persiste)) et de Brassempouy (que mon fils a reconnu, grâce à la reproduction de la Dame sur le toit du musée, puis grâce au clocher en point de mire au bout de la rue). J’ai écouté, hier soir, & deux fois en entier, le dernier album de Manset, Obok, que je venais d’acheter à Dax. Nous périrons de blessures discrètes, vagabonds prudes ou roides que le monde emporte dans sa course, pores de la peau offerts aux quatre vents, visages serrés.

13:38 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

Commentaires

"roide" pour "raide" m'intrigue, MuMM, mais je suis incapable à savoir si c'est un effet de style pour rappeler le XVIIe siècle, ou si cela se dit couramment chez toi ? Je sais, parfois la littérature est comme des blagues, plus on doit expliquer, moins c'est intéressant... Désolée !

Écrit par : joye | jeudi, 27 avril 2006

Vagabondages en gondole, gonflés comme des gonfaloniers. Ce gonze est engoncé dans son polygone. Des wagons gonflables ? Non, des dragons dévergondés !

Écrit par : fuligineuse | jeudi, 27 avril 2006

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